C’est l’aventure de quatre femmes sans crainte, du Sénégal jusqu’au Nigeria : un périple de sept jours pour traverser les frontières de cinq pays africains. Frontières, le récit aussi tragique que comique d’Apolline Traoré, a fait l’ouverture officielle de la compétition des longs métrages de fiction au Fespaco. Au cinéma Burkina de Ouagadougou, la réalisatrice burkinabè a fait rire et pleurer une salle comble avec son nouveau film autour d’un sujet brûlant qui lui tient particulièrement à cœur : la zone de libre circulation de personnes et de biens en Afrique, qui s’est transformée en une zone de corruption et sans droit pour les femmes.
RFI : Frontières montre le périple de quatre femmes ayant beaucoup de mal à dépasser les frontières pendant leur voyage sur le continent africain. Dans votre film précédent, Moi Zaphira, vous avez parlé d’une mère courage qui lutte pour le bonheur de sa fille. L’élément-clé, est-ce toujours une femme ?
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