Le général de gendarmerie Djibril Bassolé a de nouveau été victime d’un malaise le samedi 25 février à la Maison d’arrêt et de correction des Armées (MACA) où il est détenu depuis le 6 octobre 2015 dans le cadre du putsch manqué.
Selon des sources proches de l’intéressé, peu avant la crise qui a provoqué de subits vertiges, il a pu recevoir, dans la matinée, des visiteurs. Certains d’entre eux auraient même remarqué chez l’ancien chef de la diplomatie burkinabé des signes de dyspnée, c’est-à-dire des difficultés respiratoires.
Toujours selon les mêmes sources, la demande d’évacuation sanitaire faite par le médecin traitant de Djibril Bassolé aurait été rejetée par l’autorité judiciaire.
Alertée, Rosalie Bassolé, l’épouse du général est rentrée précipitamment de Bobo-Dioulasso dans la nuit de samedi.
Fin janvier dernier, cet ex-ministre des Affaires étrangères de Blaise Compaoré avait été brièvement admis dans une clinique de Ouagadougou pour des problèmes cardio-vasculaires.
Au regard de la délicatesse de son état de santé, le personnel de ladite clinique a préconisé une série de rendez-vous pour un suivi médical, mais que le malade n’a pu honorer faute d’autorisation de la justice, a-t-on également appris. Depuis, il était suivi par les services de santé militaires.
Mis aux arrêts le 29 septembre 2015 dans le cadre de la tentative de coup d’Etat contre le gouvernement de la Transition, Djibril Bassolé est inculpé, entre autres, pour « attentat à la sûreté de l’Etat », « collusion avec des forces étrangères pour déstabiliser la sécurité intérieure », « meurtre », « coups et blessures volontaires » et « destruction de biens ».
La Rédaction