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Environnement des affaires au Burkina : La ministre des Finances rassure les investisseurs franco-burkinabè
Publié le lundi 27 fevrier 2017  |  Sidwaya
Economie
© Ministère par D.R
Economie et Développement : le Burkina Faso réalise un taux de croissance de 5,4% en 2016
La ministre de l’économie, des finances et du développement, Rosine Coulibaly, entourée de ses proches collaborateurs, a tenu une conférence de presse, le 12 janvier 2017, pour dresser le bilan de son département pour l’exercice 2016




Le Club des hommes d’affaires franco-burkinabè (CHAFB) a échangé avec la ministre de l’Economie, des Finances et du Développement, Rosine Coulibaly, le jeudi 23 février 2017, à Ouagadougou, autour de la loi de finances 2017 et de la dette intérieure du pays.

Aucune occasion n’est de trop, pour le gouvernement burkinabè, de parler du Plan national de développement économique et social (PNDES). « Invitée à dîner » par le Club des hommes d’affaires franco-burkinabè (CHAFB), le jeudi 23 février 2017 à Ouagadougou, la gestionnaire du budget du Burkina Faso, Rosine Coulibaly en a profité pour « courtiser » les acteurs du monde économique. Son maître-mot à l’adresse des « businessmen » a été : développez vos affaires, payez les impôts et combattez la fraude fiscale ! Il faut dire que la Ministre de l’Economie, des Finances et du Développement (MINEFID), Rosine Coulibaly, avait bien préparé sa « soirée PNDES », ses collaborateurs l’ayant précédée de peu pour distribuer à l’assistance, des prospectus présentant les potentialités économiques du Burkina Faso. Toutefois, l’intérêt des hommes d’affaires était spécifiquement porté sur les mesures fiscales de la loi de finances 2017 et la dette intérieure de l’Etat burkinabè. Rosine Coulibaly a été, en effet, invitée à communiquer sur ces deux points. La MINEFID a d’abord souligné que cette année, la loi de finances a été adoptée sous la forme de budget-programme. «C’est-à-dire, de telle sorte que chaque ressource soit affectée à l’atteinte d’un objectif spécifique», a-t-elle précisé. Par ailleurs, plus de 52% du budget 2017 seront consacrés aux dépenses d’investissement dans les secteurs de l’eau potable et de l’assainissement pour environ 235 milliards de francs CFA, a-t-elle ajouté. Et justement pour la mobilisation de ces ressources, notamment celles internes, Mme Coulibaly a sollicité un accompagnement adéquat du secteur privé. Elle a fait référence au partenariat public-privé et au civisme fiscal des acteurs. C’est en ce sens que, à l’entendre, la facture normalisée, et bien d’autres mesures auraient été prises pour renforcer l’action de recouvrement de l’impôt et lutter contre la fraude fiscale. Ensuite, abordant la question de la dette intérieure, Rosine Coulibaly s’est voulue formelle : le gouvernement burkinabè n’est pas mauvais payeur. Elle a alors fait la part des choses entre dette régulière et irrégulière ainsi que celle vis-à-vis des sociétés d’Etat, selon la régularité des opérations respectant ou non la procédure de dépense publique. Pour elle, au demeurant, le budget 2017 a prévu de solder le reste de ce que l’Etat doit aux entreprises privées. D’où elle a souhaité que «ceux qui sont effectivement payés, communiquent, afin que les Burkinabè sachent si leur Etat tient ses engagements». Les hommes d’affaires se sont par la suite préoccupés, entre autres, de ce que l’Etat burkinabè a décidé désormais de taxer la propriété foncière, plutôt que le revenu foncier. A cela la MINEFID a répondu que l’objectif est d’empêcher la spéculation foncière, la mesure ne s’appliquant que lorsque le contribuable a plus d’une propriété. Le président du CHAFB, Mathieu Bayala, s’est réjoui de cette instance avec la ministre en charge du budget, qui leur a permis d’aller à la source pour comprendre ce qui existe réellement, surtout en matière de dette intérieure. «Notre idée est d’éviter la désinformation», a-t-il indiqué. Au préalable, avant de débattre avec la MINEFID, le Club a adopté les rapports moral, financier et d’audit du bureau à mi-mandat. Et un nouveau membre a été coopté.


Fabé Mamadou OUATTARA
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