Le Premier ministre, Paul Kaba Thiéba, a reçu en audience, le jeudi 23 février 2017 à Ouagadougou, la nouvelle chef de mission du Fonds monétaire international (FMI) pour le Burkina, Dalia Hakura. Les échanges ont porté sur la relance économique du pays.
Le développement de l’économie burkinabè préoccupe le Fonds monétaire international (FMI). C’est dans l’optique de discuter des stratégies à mettre en œuvre pour booster le secteur que la nouvelle chef de mission de l’institution pour le Burkina Faso, Dalia Hakura, a rencontré, le 23 février 2017 à Ouagadougou, le Premier ministre, Paul Kaba Thiéba. « C’est une visite pour recueillir des informations sur le développement économique du Burkina. Il était important de rencontrer le Premier ministre pour mieux s’imprégner de la situation », a confié Mme Hakura. En outre, a-t-elle signalé, la délégation a échangé avec le chef du gouvernement sur d’autres projets du FMI. L’hôte de Paul Kaba Thiéba a également affirmé la volonté de son institution à accompagner le Burkina dans la mise en œuvre du Plan national de développement économique et social (PNDES).
« Nous sommes en train de discuter avec le gouvernement pour voir comment renforcer les relations entre le Burkina et le FMI », a-t-elle déclaré. Dalia Hakura avait à ses côtés, le directeur adjoint du département Afrique du FMI, Michaël Atingi-Ego. Celui-ci a dit être présent à Ouagadougou pour participer à la réunion du comité d’orientation de l’AFRITAC-Ouest qui est un centre régional d’assistance technique du FMI pour l’Afrique de l’Ouest. A l’entendre, le centre va apporter son soutien au « pays des Hommes intègres » dans la mobilisation des recettes fiscales et douanières et l’amélioration des finances publiques. « Le Burkina envisage accroître sensiblement ses investissements publics. Il est important de faire en sorte qu’il y ait une bonne mobilisation des ressources et des dépenses publiques de qualité », a recommandé Michaël Atingi-Ego.
Mady KABRE