En marge de sa visite dans les médias locaux de Dédougou, le ministre de la Communication et des relations avec le parlement, porte-parole du gouvernement, Rémis Fulgance Dandjinou a rendu une visite de courtoisie aux autorités coutumières et religieuses de la cité de Bankuy, le jeudi 23 février 2017.
Maintes fois reportée, la visite du ministre de la Communication et des relations avec le parlement, porte-parole du gouvernement, Rémis Fulgance Dandjinou a finalement eu lieu, le jeudi 23 février 2017 dans la cité de Bankuy. « Depuis l’année dernière (ndlr 2016), j’ai prévu de venir au moins deux à trois fois, et je n’ai pas pu…», a expliqué le ministre aux responsables de la presse locale avant d’entamer la visite des autorités coutumières et régionales de Dédougou. De chez le chef de canton et le grand imam, en passant par la fédération des églises évangéliques et l’administration apostolique du diocèse de Dédougou, le ministre de la Communication a fait le tour de ces autorités morales. « Nous sommes venus leur transmettre toutes les félicitations et tous les encouragements du gouvernement par rapport à l’action de consolidation de la paix sociale, l’action d’éducation sur les questions de développement, de sécurité, des droits humains, et recueillir en même temps leurs bénédictions et prières pour la construction d’un Etat de solidarité, d’un Etat où chacun de nous sera rémunéré par le fruit de son travail », a indiqué Rémis Fulgance Dandjinou à la fin de la ronde. Et le porte-parole du gouvernement est reparti de la cité de Bankuy satisfait d’avoir reçu les prières et bénédictions des coutumiers et religieux afin d’aider le gouvernement à assurer le bien-être des Burkinabè. «Un Africain ne demande pas plus que les bénédictions et les prières. Et on ne peut pas ne pas être satisfait, après avoir reçu les bénédictions du chef de canton, du grand imam, du président de la fédération des églises évangéliques et du vicaire général, représentant l’administrateur apostolique du diocèse de Dédougou », s’est réjoui le ministre porte-parole du gouvernement. Si le ministre s’est dit ragaillardi de sa visite chez les autorités coutumières et religieuses, c’est une désolation qui se lisait sur son visage lors de son passage à la station locale de la RTB2, radio de Dédougou. De la même génération que celles de Dori, Fada et Ouahigouya, cette station locale n’a jamais pu émettre plus d’un mois, à en croire l’ancien directeur régional de la communication, Boureima Sawadogo. Et ce sont des machines et console envahies par la poussière qui ont accueilli le ministre, en fin de matinée de ce jeudi 23 février 2017.
Kamélé FAYAMA