Le célèbre artiste-musicien Alpha Blondy, figure emblématique et star incontestée du reggae africain, est arrivé dans la capitale burkinabé, hier 23 février 2017, pour prendre part à la XXVe édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO). L'artiste a promis un "concert électrique" aux festivaliers.
C'est dans le cap de 14 heures que l'avion à bord duquel se trouve Alpha Blondy s'est posé sur le tarmac de l'aéroport international de Ouagadougou. Présente dans le cadre de la XXVe édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO), la vedette ivoirienne du reggae africain, s'est adressée à la presse au salon ministériel de l'aéroport avant de rejoindre son hôtel. Il a indiqué, à cet effet, que "la fête sera belle" et qu'il donnera le meilleur de lui-même pour satisfaire les attentes de ses fans et du public burkinabè. Il a également salué l'ensemble des autorités politiques du pays ainsi que ceux du cinéma africain. Mais pourquoi Alpha Blondy a-t-il brillé par son absence lors des dernières éditions du FESPACO? A cette question, le natif de Dimbokoro (RCI) a indiqué qu'il s'agit d'un choix et le temps est venu de signer son retour au festival panafricain. "Je vous assure que ça va déchirer comme dab. Je demande au public de sortir massivement lors du concert d'ouverture du samedi", a lancé, tout souriant, l'artiste. Allez-vous chanter les morceaux sur Thomas Sankara et Norbert Zongo? , a demandé un journaliste. Et le patron du reggae africain de répondre par l'affirmative. Mais Alpha Blondy a profité de cette question pour rappeler aux Africains qu'ils doivent se réconcilier pour avancer et défendre leur place dans le concert des nations. "Je vais chanter journaliste assassiné (Norbert Zongo) et Thomas Sankara, mais pas dans le but de blesser quelqu'un. Ce sera dans un esprit de réconciliation. Il ne faut pas que les douleurs du passé handicapent notre progrès", a-t-il conseillé. Mieux, le chanteur souhaite que l'Afrique "sans haine ni rancune" sache raccommoder les morceaux brisés de son histoire pour avancer. Et, foi de M Blondy, le cinéma africain, à travers le FESPACO, offre des possibilités à l'Afrique de s'imposer à tous les niveaux. "Grâce au FESPACO, le cinéma africain va se forger une réputation à l'image de Hollywood", a prédit jagger.
Wanlé Gérard COULIBALY