Les quotidiens burkinabè, dans leurs différentes parutions de ce mercredi, sont largement revus sur le nouveau gouvernement du Premier ministre Paul Kaba Thiéba, dont la liste a été rendue publique la veille.
«Remaniement ministériel au Burkina : hommes politiques, syndicalistes et citoyens réagissent», affiche en manchette le quotidien privé Le Pays qui a recueilli et publié les avis de certains Burkinabè sur la nouvelle équipe gouvernementale.
Le journal mentionne également les propos du Premier ministre Paul Kaba Thiéba qui explique que le nouveau gouvernement répond à «la volonté d’opérationnaliser le PNDES (Plan national de développement économique et social, nouveau référentiel de développement au Burkina Faso, Ndlr)».
Comme pour lui donner raison, le quotidien national Sidwaya affiche : «Gouvernement Paul Kaba Thiéba II : Pour plus d’efficacité dans l’exécution du PNDES».
Ce confrère a aussi publié les avis des nouveaux entrants dans le gouvernement, ainsi que la réaction de citoyens.
Pour sa part, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, fait remarquer que «c’est un léger remaniement ministériel que le chef de l’Etat, Roch Marc Christian Kaboré et son Premier ministre, Paul Kaba Thiéba ont opéré lundi dans la soirée».
Il rappelle que deux personnes quittent le navire gouvernemental, à savoir, le Pr Filiga Michel Sawadogo de l’enseignement supérieur et de l’innovation et Aminata Sana/Congo du développement de l’Economie numérique, tandis que cinq personnes y font leur entrée : Siméon Sawadogo, Fatimata Ouattara, Nicolas Méda, Alkassoum Maïga et Oumarou Idani.
«On notera que le président du Faso s’est délesté du portefeuille de la Défense au profit de Jean-Claude Bouda, qui était le ministre de la Jeunesse, de la formation et de l’insertion professionnelle», rapporte L’Observateur Paalga.
Quant au quotidien privé Aujourd’hui au Faso, il consacre son éditorial à ce remaniement ministériel sous le titre : «Gouvernement Thiéba II : Vrai-Faux changement».
Et le commentateur de se demander : «Fallait-il attendre 2 mois pour ce presque surplace ?», avant de poursuivre : « Que n’a-t-on pas entendu depuis fin décembre, date de l’officialisation d’un remaniement ministériel ?».
ALK/cat/APA