Le ministère du Commerce, de l’industrie et de l’artisanat, à travers ce communiqué, note que les prix des produits de grande consommation sont restés stables dans la plupart des marchés. Le suivi de l’évolution des prix des produits s’est déroulé dans la période allant du 2 au 8 février 2017 et durant cet intervalle, la direction générale du contrôle économique et de la répression des fraudes a procédé au contrôle de 87 boutiques et les sanctions infligées ont permis de collecter plus de 500 mille F CFA au profit du budget de l’Etat.
« Pour la période du 02 au 08 février 2017, le suivi de l’évolution des prix des produits de grande consommation fait observer une stabilité dans la plupart des marchés. On note même une baisse de prix de 7% pour le petit mil dans le marché de Naabraga où le kilogramme du petit mil a été vendu à 216 FCFA contre 233 FCFA la semaine précédente. Toutefois, une hausse de 8 à 20% du prix du même petit mil et du sorgho blanc a été constatée dans certains autres marchés pendant la même période.
En ce qui concerne le riz, l’on a enregistré une stabilité des prix minima des sacs de 50 kilogramme de 25% brisure et 5% brisure à 16 000 et 17 000 FCFA respectivement le sac. Le prix maximal du riz 25% brisure a connu une hausse, passant de 16 000 FCFA à 16 500 FCFA pour le sac de 50 kilogramme.
En ce qui concerne le niébé, ses prix minimum et maximum sont restés stables respectivement à 1 000 FCFA et 1 100 FCFA le plat de 3 kg (yoruba).
Cette stabilité des prix a également été observée au niveau du prix moyen du sucre en carreaux de la SN SOSUCO qui s’est vendu à 750 FCFA le kilogramme. En revanche, le prix du sucre granulé a enregistré une baisse, passant de 617 FCFA à 600 FCFA le kilogramme pour le sucre de la SN SOSUCO et de 625 FCFA à 600 FCFA le kilogramme le granulé importé.
Au cours de la même période du 02 au 08 février 2017, la Direction générale du contrôle économique et de la répression des fraudes (DGCRF) a procédé au contrôle de quatre-vingt-sept (87) boutiques. A l’issue des analyses de 14 dossiers, les infractions relevées portent sur le défaut de publicité des prix, la non communication de documents, le non-respect des règles de la facturation, la non présentation des factures et la pratique de prix illicites.
La sanction de ces infractions a permis de collecter 557 500 FCFA au profit du budget de l’Etat.
A noter que la dynamique du contrôle est permanente au niveau du ministère en charge du Commerce et que la contribution citoyenne est souhaitée aux numéros verts 80 00 11 84/85 à Ouagadougou et 80 00 11 86 à Bobo-Dioulasso.
DCPM/Ministère du Commerce, de l’industrie et de l’artisanat »