Plus d’un milliard de FCFA a été mis à la disposition du Fond d’Appui à la Presse Privée au Burkina (FAPP) en vue de soutenir les entreprises de presse à travers des formations et d’octroi de crédits, selon son directeur général Bê Palm face à la presse vendredi à Ouagadougou.
Le FAPP a bénéficié 1.100.000.000 FCFA dont "400.000.000 FCFA de subvention", a confié M. Palm pour qui cela servira à aider les organes de presse privée qui pourront prendre des "crédits avec des taux d’intérêt qui seront nettement inférieurs (à ceux) qui sont appliqués au niveau des institutions classiques".
"L’entreprise de presse n’est pas au dessus (des autres) mais la spécificité (du média) réside dans son produit qui est le bien informationnel, un bien très peu périssable qui ne répond pas aux caractéristiques économiques du bien normal", a-t-il justifié.
Ce fonds servira entre autres à former des acteurs du secteur, développer l’entreprise de presse, financer des projets d’intérêt collectif des organisations ou entreprises de presse, selon le directeur général du FAPP.
"L’institutionnalisation de ce fonds après plusieurs années de négociation, permet ainsi d’apporter une réponse aux attentes en offrant un soutien structurant aux acteurs de la presse privée", a affirmé Hortense Zida, secrétaire général du ministère burkinabè de la Communication.
Les responsables du FAPP ont rencontré vendredi matin les patrons de presse en vue de "définir les critères d’éligibilité" des entreprises à la subvention et au crédit.
"La rencontre de ce matin a pour objet de présenter le FAPP à ses principaux bénéficiaires que sont les entreprises de presse privée afin qu’ils puissent nous donner leurs attentes dans la mise en œuvre des actions que nous allons mener au cours de l’année 2017", en ce qui concerne l’appui à la presse privée, a indiqué Bê Palm.
La mise en œuvre du droit à l’information garanti par l’article 8 de la Constitution du 2 juin 1991, se fait aussi à travers les medias publics et privés.
"Conscient du rôle capital des médias, l’Etat burkinabè a pris l’engagement d’accompagner les acteurs du secteur dans l’optique de rendre effectif le droit à l’information", a laissé entendre Mme Zida.
DZO