Le Burkina Faso projette, grâce à ses réformes dans le domaine des mines, de faire passer la contribution dudit secteur au PIB de 7,9% en 2015 à 10,2% en 2020, a-t-on appris auprès du ministère des mines.
Dans cette optique d’augmentation de la part des industries extractives dans le PIB, le gouvernement entrevoit également un accroissement de la proportion des achats locaux dans les consommations alimentaires des industries minières, qui devrait atteindre 25% à l’horizon 2020, contre moins de 14% en 2015.
Par ailleurs, le montant moyen des investissements locaux réalisés par l'industrie minière, estimé à 2 milliards de FCFA en 2015, devrait passer à 5 milliards de FCFA en 2020 et le nombre d'emplois directs et indirects créés par le secteur minier devrait atteindre 20 000 en 2020, contre moins de 10 000 en 2015.
L’activité minière a connu un réel essor au Burkina Faso depuis 2003, au point de faire de l’or le premier produit d’exportation devant le coton (depuis 2009).
Le Burkina Faso est considéré comme le quatrième producteur d’or africain derrière l’Afrique du Sud, le Ghana et le Mali, avec une exportation passée de 5,6 tonnes d’or en 2008 à 36,5 tonnes en 2015.
Avec plus de 916 milliards de FCFA de contribution directe au budget de l’Etat entre 2008 et 2015 et près de 600 autorisations et titres miniers actifs à la fin de l’année 2016, le secteur minier burkinabè a fière allure.
Un nouveau code minier a été adopté en 2015.