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Lutte contre le cancer et l’hépatite B : le ministère de la Santé compte sur la "Roche"
Publié le jeudi 16 fevrier 2017  |  Sidwaya
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© Autre presse par DR
Le Directeur général de Roche/Afrique Subsaharienne, Markus Gemuend, et le ministre burkinabè de la santé, Dr Smaïla Ouédraogo.




Le ministère de la Santé a signé deux protocoles d’accord avec la firme pharmaceutique Suisse, Roche dans le cadre de la lutte contre le cancer du sein et l’hépatite virale B, le mercredi 15 février 2017, à Ouagadougou.

La prise en charge efficace du cancer du sein et de l’hépatite virale B pourrait être une réalité au Burkina Faso. En tous les cas, c’est cet objectif qui a milité en faveur de la signature de deux protocoles d’accord, le mercredi 15 février 2017, à Ouagadougou entre le ministère burkinabè de la Santé et le laboratoire Hoffmann-La Roche (Roche) basé en Suisse. Ces protocoles concernent les programmes «accès Roche-Hépatite virale B» et «accès Roche-cancer du sein». Des termes de cet accord, le Burkina bénéficiera des plateaux techniques «performants» pour une meilleure prise en charge des pathologies concernées. Le pays pourra disposer également des médicaments contre l’hépatite B et le cancer de sein (cancer le plus fréquent au Burkina Faso chez les femmes) fabriqués par le laboratoire pharmaceutique à des prix réduits de 40%. Cela, pendant une période de cinq ans à compter du 15 février 2017 selon la durée du partenariat qui vient d’être conclu. De quoi réjouir le ministre de la Santé, Smaïla Ouédraogo, pour qui, l’accord signé va permettre de poser les diagnostics ainsi que de faire le suivi des traitements de ces pathologies. Et de résoudre les problèmes de la disponibilité du médicament sur le territoire et de l’accessibilité financière. «Aujourd’hui, de nouvelles perspectives s’offrent pour la prise en charge de ces maladies pour lesquelles, il y a une forte prévalence au sein des populations», a-t-il déclaré. A l’entendre, des appareils comme l’histochimie, à la pointe des technologies de prise en charge des cancers, jusque-là inaccessible au Burkina Faso seront désormais mis à disposition du pays et accompagnés des réactifs nécessaires par Roche. Smaïla Ouédraogo a par ailleurs souligné que cette alliance entre dans le cadre des mesures « fortes-» du gouvernement en faveur de la santé des populations. «Nous envisageons d’augmenter la subvention accordée pour la prise en charge des malades du cancer», a-t-il annoncé. Pour ce qu’il en est, des motivations du groupe Roche à travers ce partenariat, le directeur Afrique sub-saharienne de la firme pharmaceutique, Marcus Gemuend a confié qu’ils ont été sensibles aux efforts du pays tendant à améliorer le système de lutte contre le cancer. «Nous sommes engagés à collaborer avec des gouvernements qui ont une importante volonté politique concernant les questions de santé», a-t-il ajouté. De plus, à l’entendre, le groupe aurait développé plusieurs médicaments innovants (29) qui figurent dans la liste modèle de médicaments essentiels de l’OMS, notamment des antibiotiques, des traitements antipaludéens et des agents chimiothérapiques. «Il est important que tous les patients des pays comme le Burkina Faso y aient accès», a-t-il souhaité.

Fabé Mamadou OUATTARA
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