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Route nationale n°4 : le tronçon Koupèla - Gounghin bientôt réhabilité
Publié le jeudi 16 fevrier 2017  |  Sidwaya
Route
© Primature par D.R
Route national n°4 : lancement des travaux de réhabilitaion du tronçon Koupèla-Gounghin
Le Premier ministre Paul Kaba Thièba a lancé, le 14 février 2017, les travaux de réhabilitation du tronçon Koupèla-Gounghin de la route nationale n°4 Ouaga-Fada




Le Premier ministre, Paul Kaba Thiéba a officiellement lancé, le mardi 14 février 2017 à Gounghin dans la province du Kouritenga, les travaux de réhabilitation et de renforcement de la Route nationale n°4 (RN4), axe Ouagadougou-Fada N’Gourma. C’est la section Koupèla-Gounghin, longue de 34 km, qui est concernée par la première phase pour un délai de 16 mois.

Les usagers de la Route nationale n°4 (RN4), axe Ouagadougou-Fada N’Gourma, vivent, au quotidien, un calvaire en raison de l’état de dégradation accentuée de l’infrastructure. Bientôt cet « enfer » ne sera qu’un mauvais souvenir. En effet, en présence des partenaires de la politique nationale de désenclavement, le Premier ministre, Paul Kaba Thiéba a lancé officiellement les travaux de réhabilitation et de renforcement de cette infrastructure, le mardi 14 février 2017 à Gounghin, localité située à une trentaine de Km de Koupèla. C’est justement la section Koupèla-Goughin de la RN4, longue de 34 km, qui, en premier, sera réhabilitée dans 16 mois selon le délai imparti à l’entreprise SONGEA SATOM chargée des travaux. Dans son allocution, le ministre des Infrastructures, Eric Bougouma a déclaré que l’état de dégradation de la RN4 est un « lourd » héritage imposé au gouvernement actuel. Pour lui, la circonstance qui a réuni autorités politiques, coutumières et religieuses et populations riveraines symbolise la détermination du gouvernement à mettre en œuvre le Plan national de développement économique et social (PNDES) au cœur duquel est placé le secteur routier. Selon lui, ce projet, financé par l’Union européenne à hauteur de 16 milliards de francs CFA, vise, d’une part, à assurer un meilleur échange entre les provinces du Gourma, du Kourittenga et des autres régions du Burkina Faso et, d’autre part, à améliorer la sécurité des usagers et à réduire le temps de parcours ainsi que le coût d’exploitation des véhicules automobiles.
Par ailleurs, il a tenu à rassurer les usagers de la réhabilitation du reste de la RN4 incessamment. «Nous osons dire qu’au cours des 16 prochains mois, les travaux de la section Gounghin-Fada-frontière du Niger vont démarrer», a-t-il lancé. C’est aussi ce qu’a annoncé le chef du gouvernement, Paul Kaba Thiéba.
Pour le maire de Gounghin, l’honorable Kayaba Ferdinand Sandwidi, la rénovation tant attendue du tronçon Koupèla-Gounghin va relancer l’économie locale et réaliser le rêve des populations. Car, à l’écouter, l’état de dégradation de cet axe, à l’instar des accidents mortels qu’il a provoqués, a ralenti l’économie nationale et celle locale en particulier. Il a, par ailleurs, souhaité l’association de la main d’œuvre locale à la réalisation des travaux, le dédommagement des personnes affectées par les travaux, la réalisation, entre autres, d’ouvrages de franchissement, d’éclairage public et des aires de stationnement. Cette doléance a eu, sur place, un écho favorable. En effet, outre la réhabilitation de la route, l’ambassadeur Jean Lamy, chef de la délégation de l’UE au Burkina Faso a promis, entre autres, la réalisation de forages entièrement équipés en eau le long de la route, la construction de clôtures d’écoles, de lycées et de centres sociaux et l’aménagement de voiries urbaines dans les villes traversées. Et le ministre Bougouma, de soutenir que les travaux connexes annoncés illustrent bien la pensée selon laquelle la route du développement passe par le développement de la route.
Tout en exprimant sa gratitude aux autorités politiques, coutumières et religieuses et aux populations des localités environnantes pour l’intérêt accordé à la circonstance, le maire Sandwidi a réaffirmé sa disponibilité et celle des autres maires des localités concernées par le projet à accompagner l’entreprise SONGEA SATOM pour relever le défi à lui confié. Le gouverneur de la région du Centre-Est, Antoine Ouédraogo, a, lui aussi, manifesté sa reconnaissance au gouvernement burkinabè engagé dans une politique « noble et louable », celle du désenclavement du Faso.

Les relations entre l’UE et le Burkina Faso se portent bien

Selon, l’ambassadeur Lamy, le lancement de ces travaux de réhabilitation témoigne de l’excellence des relations politiques et de coopération entre l’Union européenne et le Burkina Faso. Ce qui, de son avis, démontre que les 28 membres de l’UE se tiennent aux côtés du gouvernement burkinabè pour la réussite du PNDES. « L’UE a toujours accordé une importance particulière au secteur des transports au Burkina Faso», a-t-il dit. En outre, il a indiqué que la dégradation de la RN4 est provoquée par le phénomène de surcharge des poids lourds. C’est pourquoi, en vue de la pérennisation des investissements, il a invité les Burkinabè à s’inscrire dans la dynamique de protection et de préservation de leur patrimoine routier. Cela passe, à son avis, par des mesures d’interdiction des surcharges.
L’ambassadeur Lamy a dit encourager l’entreprise chargée d’œuvre afin qu’elle veille à la réalisation d’œuvre de qualité dans le délai qui lui a été imparti. Le même souhait a été formulé par le ministre Bougouma. « J’exhorte l’entreprise à respecter le délai et les qualités techniques contenues dans le dossier d’appel d’offres et consignées dans le contrat signé entre l’UE, l’entreprise, et les ministères en charge des infrastructures et des finances», a-t-il lancé. Le ministre a, par ailleurs, manifesté sa reconnaissance à l’UE qu’il invite à s’investir davantage au profit du secteur routier burkinabè.

Joanny SOW

Le ministre des Infrastructures, Eric Bougouma à propos du sit-in des travailleurs de son département :

« Le syndicat des travailleurs de mon département a déposé un préavis de sit-in dans lequel il a énuméré 12 points contenus dans sa plateforme revendicative. Pour examiner ces différents points et trouver un terrain d’entente, j’ai proposé au syndicat que nous nous rencontrions dès ce soir (Ndlr : mardi 14 février 2017). Je considère que le syndicat est un partenaire pour l’atteinte des objectifs que nous nous sommes fixés. Je suis dans cette disposition d’esprit pour discuter sur la base de la franchise et de la vérité. D’ailleurs, nous avons mis en place un comité chargé de réfléchir à l’amélioration de la motivation des agents. Le syndicat a, également, demandé une meilleure organisation du ministère. Ce qui est juste et légitime. J’ai, alors, décidé d’instituer moi-même un comité pour réfléchir à cette question avec la participation du syndicat. C’est au cours de ces discussions que j’ai reçu le préavis de sit-in. Donc, je ne saurais vous dire sur quelle base encore nous devons avoir des discussions constructives. Mais, je suis disposé à rencontrer le syndicat comme je l’ai dit tantôt».

J.S
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