La Coordination des Elèves et Etudiants du Burkina (CEEB) dénonce des "agressions et intimidations" contre ses militants à Niangoloko à l’Ouest du pays, à qui les autorités académiques ont interdit la mise en place de l’Association des Scolaires de la Comoé (ASC), a dit mercredi à Ouagadougou son porte-parole Vincent Bado, face à la presse.
"La CEEB condamne les agressions et intimidations" contre ses membres notamment ceux de l’Association des Scolaires de la Comoé (ASC) qui veulent mettre en place leur Organisation pour "lutter contre l’exploitation" des fondateurs des établissements scolaires, a signifié M. Bado, voulant que les autorités académiques de la province de la Comoé "reconnaissent aux élèves le droit de s'organiser".
La CEEB qui dit avoir mené plusieurs missions à Niangoloko pour comprendre la situation s’est demandée si les autorités académiques "ont le droit d’interdire aux élèves la mise en place d’une organisation", a-t-il laissé entendre, rassurant par ailleurs que les cours des établissements secondaires "perturbés pendant trois mois, ont repris" dans la ville.
La coordination des élèves et étudiants "ne connait pas les raisons qui ont conduit à la démission" de Evariste Samaté, proviseur du lycée Santa de Niangoloko, a déclaré Vincent Bado, accusant M. Samaté de travailler à '"augmenter les frais de scolarité" dans cet établissement.
La CEEB a appelé toutes ses structures à soutenir la lutte de leurs camarades de Niangoloko par toute action qu’elles jugeraient utiles et à être prêts pour répondre à ses mots d’ordre en fonction de l’évolution de la situation".
BBO