Le Syndicat burkinabè des professionnels de l’éducation préscolaire (SYNAPEP) a entamé mercredi une grève de 48 heures pour dénoncer "l'organigramme du ministère de l’Education nationale et de l’Alphabétisation (MENA)" dans l’optique d’exiger "une indemnité de permanence" entre autres, a constaté un journaliste de ALERTE INFO à Ouagadougou.
Selon le secrétaire général du SYNAPEP, Bonaventure Belem, son syndicat dénonce "l'organigramme du ministère de l’Education nationale et de l’Alphabétisation (MENA)" qui "ne fera pas la part belle" au secteur du préscolaire et "ne permettra pas de (le) développer".
Les agents de l’Education préscolaire exigent également du gouvernement "des moyens suffisants pour le suivi, la supervision et le contrôle des structures d’éducation préscolaire publiques et privées, des indemnités de logement et de permanence" et leur prise en compte dans les instances "décisionnelles".
"Avec un professionnel rompu à la tâche, à court terme, soit en cinq ans tout au plus (au niveau décisionnel), le taux de préscolarisation pourrait dépasser largement les deux chiffres ou plus de 10% pour peu que les moyens adéquats soient mis à sa disposition", a affirmé M. Belem.
Le SYNAPEP souhaite par ailleurs "la création d’une direction centrale propre à l’éducation préscolaire et des services spécifiques dans toutes les directions déconcentrées du MENA et leur occupation effective par les professionnels de l’éducation préscolaire".
Pour le premier responsable de ce syndicat, s’il n’y a pas eu satisfaction de leurs doléances à l’issue de la grève d’autres actions seront menées jusqu’à l’aboutissement des revendications.
DZO