Le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), sous-section de Pabré a convié, le samedi 11 février 2017, ses militants pour faire le point des résultats de l’audit initié selon l’ex-maire, Anatole Désiré Douamba, à la demande des conseillers du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP).
La situation politique dans la commune de Pabré est marquée ces derniers temps par la publication, le 24 janvier 2017, du rapport de l’audit sur la gestion de la mairie. Ledit rapport qui incrimine l’actuel 2e adjoint au maire, Anatole Désiré Douamba (Ndlr : Maire de 2006 à 2014) de malversations dans les lotissements et de détournement de 62 millions de F CFA, a fait l’objet d’éclaircissement de la part de l’intéressé aux militants du parti du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), sous-section de Pabré, le samedi 11 février 2017. M. Douamba a catégoriquement réfuté les faits à lui reprochés, estimant que cet audit n’est que la manifestation d’une guerre de partis. « Ils avaient dit que nous n’aurions pas la mairie, nous avons prouvé le contraire », a clamé le deuxième adjoint au maire. Ajoutant que l’objectif de leurs adversaires est de mettre la mairie sous délégation spéciale. « Nous voyons dans leur jeu, qu’ils cherchent à semer la zizanie au sein du conseil municipal afin de la dissoudre », a-t-il expliqué. Selon l’ex-maire, les accusations portées contre sa personne sont sans fondement. Il se dit prêt à répondre devant les juridictions pour prouver sa bonne foi. « Nous avons respecté les textes du code des collectivités dans l’attribution des parcelles et dans la gestion de la mairie. Nous avons des preuves quant aux dépenses que nous avons effectuées et je n’ai pas peur de répondre en justice », a soutenu M. Douamba. Pour lui, aucune œuvre humaine n’est parfaite et on ne saurait se tabler sur les imperfections pour remettre en cause les acquis. « Sous notre mandat, de grands chantiers notamment scolaires, sanitaires, de voiries, d’approvisionnement en eau potable… ont été réalisés. Même s’il y a eu des erreurs à certains endroits, cela ne pourrait être une raison pour polluer l’atmosphère dans la commune », pense-t-il. Dans la même lancé, il a appelé les militants CDP de la commune à savoir raison garder et ne pas céder à la provocation qui pourrait, selon lui, plonger la commune dans le chao. Louis Douamba, un des doyens de la commune, estime que si cette question de lotissement devait diviser, il serait sage de l’outre passer pour préserver la cohésion sociale. « Aujourd’hui, on parle d’âge pour bénéficier d’une parcelle, si nous laissons la situation comme telle, ce sont nos enfants qui vont hériter de nos erreurs par la suite », a-t-il laissé entendre.
Donald Wendpouiré NIKIEMA