Dans ce communiqué relatif à la récente publication sur du supposé matériel stocké dans ses magasins, le ministère de la Santé dément et explique…
Le vendredi 10 février 2017, nous avons lu sur les réseaux sociaux que le Ministère de la Santé disposerait de matelas et de matériel médico-techniques nécessaires dans nos formations sanitaires mais par « méchanceté » les autorités dudit ministère préfèrent les garder dans leur magasin ignorant la souffrance des populations dans nos hôpitaux. Sans vouloir verser dans une polémique, nous voudrions à travers ces quelques lignes rassurer nos concitoyens qu’il n'en est rien.
En effet, les images publiées concernent le matériel acquis par le Programme Socioéconomique d’Urgence de la Transition (PSUT) dans le cadre de son volet santé. Au total, 40 Centres de Santé et de Promotion Sociale (CSPS) devaient être construits et équipés par le PSUT et 2 CSPS de chef-lieu de communes rurales transformés en centres médicaux. A ce jour, 26 formations sanitaires ont enlevé l’intégralité de leur matériel et 23 autres ont récupéré uniquement le matériel médical et biomédical. Le dernier enlèvement date du 31 janvier 2017. L’enlèvement du matériel s’avère impossible pour certains CSPS qui sont toujours en chantier ou non encore réceptionnés. Il s’agit, par exemple, des CSPS en cours de construction (Soana dans la boucle du Mouhoun), des CSPS achevés mais non réceptionnés (Tamasgo, dans le Plateau Central), des CSPS réceptionnés avec des réserves (Kelindou dans le Centre-Ouest) et un CSPS en difficulté (Boalghin dans le Plateau Central). Le matériel objet des publications sur le réseau social est donc destiné à ces CSPS et par conséquent tout autre affectation de ces équipements constitue purement et simplement un détournement.
Tout en saluant les initiatives de veille citoyenne indispensables à une jeune démocratie en construction comme la nôtre, nous formulons le vœu que les futurs auteurs de tels écrits se rapprochent de nos services pour mieux comprendre la situation. Cela permettra aux concitoyens d'avoir des informations justes et complètes pour une meilleure redevabilité.
La Direction de la communication et de la presse ministérielle