Les acteurs dans le domaine de l’organisation des concours de la fonction publique au Burkina Faso, ont achevé, samedi à Ouagadougou, un atelier de réflexion sur le dispositif organisationnel des concours de la fonction publique.
Trois jours durant, ils ont échangé en vue de trouver un mode opérationnel capable d’éviter les travers constatés lors des concours de la fonction publique au Burkina.
La rencontre devait permettre aux participants de dégager «les forces, les faiblesses et les risques potentiels» dans l’organisation desdits concours.
L’atelier de réflexion a regroupé, entre autres, des organisateurs, des candidats, des acteurs de la société civile, des concepteurs et correcteurs des sujets de concours.
A l’ouverture des travaux, le ministre de la Fonction publique, du Travail et de la sécurité sociale, Clément Sawadogo avait rappelé que des fraudes avaient entaché les sessions de 2007 et de 2015, mettant en mal «la crédibilité des concours directs» et occasionnant «des réprobations de l’opinion».
Un audit de l’administration publique a révélé qu’au Burkina Faso, le système organisationnel des concours demeure exposé aux risques de fraudes, de corruption et de trafic d’influence.
A cela s’ajoutent les appréhensions sur le mode de sélection, les plaintes liées aux rétributions financières des acteurs, l’insuffisance des ressources financières et matérielles.
Le nombre de candidats au concours directs de la Fonction publique au Burkina Faso croît d’année en année.
Ainsi, la session 2016 des concours a enregistré environ 1 million de candidats pour près de 11.500 postes disponibles.
En 2015, il y avait 655.934 candidats pour 9.773 postes à pourvoir.
ALK/cat/APA