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Procès Madi Ouédraogo et compagnie : la défense se pourvoit en cassation
Publié le samedi 11 fevrier 2017  |  Agence de Presse Africaine
Tribunal
© Autre presse par DR
Tribunal militaire de Ouagadougou: 27 militaires et 2 civils à la barre




Les avocats de la défense dans le dossier dit «Madi Ouédraogo et 28 autres» relatif à la tentative d’attaque de la Maison d’arrêt et de correction des armées (MACA) de Ouagadougou, ont déposé un pourvoi en cassation pour demander aux juridictions «le respect des principes d’équité chers à la justice», a-t-on appris mercredi, de source judiciaire.

Selon cette source, les avocats dénoncent dans leur mémoire en défense plusieurs manquements ou violations qui n’ont pas permis d’ouvrir la voie à un procès juste, transparent et équitable.

Il y a eu, selon les avocats de Madi Ouédraogo et compagnie, une violation fragrante du droit de la défense à qui l’on a empêché de déployer tous les moyens pour prouver l’innocence de ses clients.

Par ailleurs, les avocats ont fortement déploré le refus catégorique du parquet de faire comparaitre certains témoins cités par plusieurs accusés.

L’on se souvient que dès l’annonce du verdict, le 18 janvier dernier, les avocats avaient déclaré prendre acte, avant d’annoncer qu’ils allaient faire appel, car selon eux, «ce verdict ne tient aucunement compte des règles élémentaires de nos juridictions».

La justice militaire, après un procès qui a duré environ deux semaines, avait condamné 20 des 29 inculpés (dont deux civils) à des peines d’emprisonnement allant de 5 à 15 ans de prison ferme et prononcé la relaxe pour 9 autres accusés.

Les inculpés dans le dossier «Madi Ouédraogo et 28 autres» sont principalement des soldats de l’ex-Régiment de sécurité présidentielle (RSP). Ils sont accusés, entre autres, de «détention illégale d’armes de guerre et d’«association de malfaiteurs», des infractions punies par la loi.

Ces militaires, selon les chefs d’accusation, projetaient d’attaquer la MACA pour libérer les présumés cerveaux du coup d’Etat manqué du 16 septembre 2015 dont les généraux Gilbert Diendéré et Djibrill Bassolé.

En plus de la MACA, ces ex-RSP devaient attaquer des positions de l’armée burkinabè, suivant un plan devant être mis en exécution le 31 décembre 2015.

L’ouverture de ce procès devrait être suivie de celle des autres dossiers dont celui du putsch manqué, intitulé «Ministère public contre le général Gilbert Diendéré».
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