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© Autre presse par Moussa Ouédraogo
Route Koupèla-Fada : la CCVC/Est marche contre son mauvais état Samedi 21 janvier 2017. Fada N`Gourma (région de l`Est). La Coalition contre la vie chère (CCVC) de l`Est a organisé une marche pour dénoncer le mauvais état de la route reliant Koupèla à Fada |
Diapaga – Sur appel du comité de veille ‘’Bual Hamu’’, plusieurs milliers de personnes, venues des huit communes de la Tapoa, ont manifesté, le lundi 6 février 2017 à Diapaga, à travers une marche pacifique, pour exiger le bitumage de la Route Kantchari-Diapaga-frontière du Benin et la construction du pont de Boudieri.
Selon le coordinateur de la marche pacifique Rodrigue Noula, cette manifesation a été organisée pour exprimer le mécontentement des populations vis-à-vis du réseau routier mais surtout exiger la construction du pont de Boudieri, qui représente un danger permanent pour les usagers de la nationale 4, et le bitumage de la route Kantchari – Diapaga – Frontière du Bénin. Les travaux de démarrage du bitumage étaient prévus pour janvier 2017, dans le cadre de la construction de la route communautaire de la CEDEAO. Les manifestants ont également décrié l’état de ‘’dégradation avancée’’ des routes départementales reliant les différents chefs-lieux des communes. Parti de la gare routière de Diapaga, le cortège s’est ébranlé jusqu’au rond-point où les marcheurs ont remis, au Haut-commissaire, un mot adressé aux plus hautes autorités du pays. Dans leurs interventions, les délégués des forces vives des huit communes ont dénoncé l’attitude passive du gouvernement face à leurs revendications et déploré l’état de délabrement total des voies dans la Tapoa. Des victimes, des parents de malades ayant perdu la vie du fait de l’état des voies lors des évacuations au CHR de Fada ont livré des témoignages, qui ont davantage indigné les marcheurs. Baptisée ‘’manifestation de la première vitesse’’ par les manifestants, ils ont promis passer à une étape supérieure si leurs doléances demeurent sans réponse. Pour Rodrigue Noula, cette marche est ‘’le signe de l’exigence d’une justice sociale et d’une détermination à faire en sorte que rien ne soit plus comme avant’’. Les travailleurs des secteurs public et privé; transporteurs, femmes, jeunes, hommes et élèves des lycées et collèges se sont dits déterminés pour la satisfaction de leur plateforme. Les coordonnateurs de la marche ont invité les participants à plus de solidarité et de détermination pour l’intérêt de tous les Tapoalais.
Boureima K. LIDO
AIB/Tapoa
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