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An I du pouvoir de Roch Kaboré : le sévère réquisitoire de l’opposition
Publié le mardi 7 fevrier 2017  |  Partis Politiques
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© L’Express du Faso par Evrard Ouédraogo
An I du pouvoir de Roch Kaboré : le sévère réquisitoire de l`opposition
Mardi 7 février 2017. Ouagadougou. L`institution Chef de file de l`opposition politique (CFOP) a animé une conférence de presse dans son tout nouveau siège à la Zone du bois pour présenter son mémorandum sur un un an du régime du président Roch Marc Christian Kaboré intitulé "Une année perdue pour le Burkina Faso". Photo : Zéphirin Diabré, président de l`Union pour le progrès et le changement (UPC) et chef de file de l`opposition politique




L’institution Chef de file de l’opposition politique (CFOP) a animé une conférence de presse le 7 février 2017 dans son tout nouveau siège au quartier Zone du bois à Ouagadougou. Au cours de celle-ci, cette institution a rendu public son mémorandum sur un an du régime du président Roch Marc Christian Kaboré intitulé "Une année perdue pour le Burkina Faso". C’est une brochure de 68 pages subdivisées en 8 grandes parties. Celles-ci vont de "Le leadership du président du Faso" à "Les échecs sectoriels patents" en passant par "Une gouvernance politique chaotique", "Des domaines régaliens en jachère", "Les ratés de la gouvernance locale", etc. Au fil des pages et domaines, le bilan d’un an du pouvoir de Roch Kaboré elu sous la bannière du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) est un sévère réquisitoire. Rien ne trouve grâce aux yeux des animateurs de l’instiution CFOP. Morceaux choisis : "le Burkina est piloté à vue, balloté au gré des événements et soumis à une gestion qui donne plus la place à la réaction qu’à l’action", Venu dans les fourgons d’une insurrection dont il a, du reste, pris le train sur le tard, le Président du Faso a véritablement du mal à incarner sa fonction", "Au plan régional, le Burkina est redevenu un pays quelconque. Notre pays n’a été à l’origine d’aucune initiative politique majeure", etc.
Avant la présentation proprement dite de la synthèse du mémorandum dont la rédaction a été coordonnée par Alphonse Marie Ouédraogo, président de l’Union pour la renaissance démocratique/Mouvement sankariste (URD/MS), le chef de file de l’opposition politique, Zéphirin Diabré, avait déjà donné le ton dans sa déclaration liminaire. Reprenant le titre du mémorandum, il a parlé d’une année perdue à propos du premier anniversaire de l’élection de Roch Kaboré à la magistrature suprême. Sur le plan économique, Zéphirin Diabré a fait état de relance compromise, de supercherie dans le financement du Plan national de développement économique et social (PNDES) à l’issue de la table-ronde des bailleurs de Paris en décembre 2016. Il a conclu en renvoyant le peuple à ses propres responsabilités pour avoir confié son destin au MPP qui, à son avis, n’est pas porteur de changement véritable, de rupture avec le passé.
Pour rappel, le présent mémorandum est le deuxième de l’opposition depuis l’arrivée de Roch Kaboré au pouvoir. Le premier est relatif aux cent premiers jours du même Kaboré avec pour sous-titre "Hésitations et tatônnements".

Séni DABO


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