Les quotidiens burkinabè ont évoqué ce mardi des sujets essentiellement liés à l’économie et à la sécurité, avec un accent particulier sur le sommet du G5 Sahel, tenu la veille, dans la capitale malienne, Bamako.
«Insécurité au Sahel : le G5 décide de la mise en place d’une force conjointe», affiche à sa Une le quotidien national Sidwaya qui informe que le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, a pris part aux côtés de ses pairs du G5 Sahel à Bamako au Mali, hier lundi, au sommet extraordinaire des chefs d’Etat et de gouvernements de l’institution.
A ce propos, Aujourd’hui au Faso titre: «Sommet G5 Sahel: Un programme qui coûtera 7 000 milliards de FCFA», avant d’ajouter : «enfin, ils vont trancher le nœud gordien».
Selon ce journal, de retour de cette mission, le président du Faso Roch Marc Christian Kaboré a animé un point de presse, en vue de retracer les grandes lignes de cette rencontre.
Il en ressort que la rencontre a permis, entre autres, de faire le point du programme G5 Sahel à soumettre aux bailleurs de fonds lors d’une table ronde.
«Il (le président du Faso) a indiqué qu’il s’agit d’un programme qui prend en compte les infrastructures, les relations économiques entre les 5 pays », écrit Aujourd’hui au Faso.
Le confrère cite le chef de l’Etat qui précise que «c’est un programme dont le coût global est de 7 000 milliards de francs CFA».
De son côté, le journal Le Quotidien rapporte, à sa Une, les propos du président tchadien Idriss Déby Itno, tenus lors du sommet quand il affirme que «la multiplication des attaques terroristes nous rappelle notre responsabilité et l’urgence de la lutte».
Pendant ce temps, le quotidien Notre temps fait remarquer que la sécurité au Sahel est «une épineuse question qui nécessite une réponse urgente».
En économie, le même journal évoque l’année internationale des légumineuses en renseignant que «rendez-vous (est donné) les 10 et 11 février à Ouagadougou et Kongoussi (Centre-Nord)».
L’Observateur Paalga, le plus ancien des quotidiens privés du Burkina Faso publie une interview de l’économiste et député Ousséni Tamboura qui estime que «le CFA n’a pas besoin de la France».
Pour sa part, Sidwaya informe que les agents du ministère en charge de l’Economie et des Finances envisagent organiser un sit-in de deux semaines.
A ce propos, Le Quotidien arbore : «Sit-in au ministère de l’Economie : des agents exigent une résolution franche de leurs préoccupations».
ALK/od/APA