L’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a organisé, le vendredi 3 février 2017, un atelier national pour la validation de l’analyse de la revue du secteur rural et de la définition des priorités du cadre de programmation 2017-2020.
La représentation de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) au Burkina Faso, veut se mettre en phase avec le Plan national de développement économique et social (PNDES), notamment son volet secteur rural. Pour ce faire, l’institution a organisé, en collaboration avec le gouvernement burkinabè, un atelier national pour la validation de l’analyse de la revue du secteur rural et de la définition des priorités du cadre de programmation pour les quatre années à venir. Selon le représentant-résident de la FAO au Burkina, Aristide Ongone Obame, cette démarche est une tradition pour son institution. « La FAO accompagne les gouvernements des pays dans lesquels elle est présente, dans leurs politiques de renforcement de la sécurité alimentaire, dans la lutte contre la pauvreté rurale et l’éradication de la faim. Cette intervention est guidée par un Cadre de programmation pays (CPP), qui dégage les priorités qui, pendant une durée déterminée, vont conduire les actions de l’institution. Et c’est l’objectif du présent atelier », a-t-il indiqué. A en croire M. Obame, les travaux vont s’articuler autour de l’examen d’un certain nombre de cadres déjà existant, y compris le renouveau référentiel de développement, le PNDES, adopté en mars 2016 par l’Etat burkinabè. Cela, a-t-il précisé, en vue d’identifier les priorités les plus pertinentes qui correspondent avec nos objectifs jusqu’en 2020. De son avis, les participants sont issus des différentes structures partenaires intervenant dans les secteurs de la sécurité alimentaire et la lutte contre la pauvreté rurale. Celui-ci a ajouté que la définition des priorités devant servir de repère aux actions de la FAO au cours des quatre prochaines années au Burkina Faso, s’effectue parallèlement avec l’élaboration du nouveau cycle du Plan-cadre des Nations unies pour l’aide au développement. Le ministre de l’Agriculture et des Aménagements hydrauliques, représenté par son secrétaire général, Moussa Maïga, s’est réjoui de cette démarche de l’organisation onusienne. L’élaboration du Cadre de programme de programmation-Pays se fonde sur les orientations des politiques nationales de références du pays et a pour objectif d’identifier, en collation avec le gouvernement, les domaines prioritaires sur lesquels l’assistance technique de la FAO se concentrera à moyen terme. « C’est pourquoi le gouvernement du Burkina Faso a endossé l’élaboration de cet important cadre de coopération, à travers la désignation du Secrétaire permanent de la Coordination des politiques sectorielles agricole comme point focal du gouvernement et la mise en place d’un comité de suivi fort de cadres de plusieurs profils et de divers départements ministériels ainsi que des acteurs de la société civile, pour accompagner la conduite de cet important exercice », a souligné le porte-parole du ministre en charge de l’agriculture. Moussa Maïga a invité les participants à examiner les propositions de priorités qui leur sont soumises avec toute l’attention requise, afin de permettre à la FAO et au gouvernement, de disposer d’un instrument de coopération pragmatique et opérationnel.
Beyon Romain NEBIE