Le ministre burkinabè des Affaires étrangères, Djibrill Bassolé, s'est rendu dans le Nord-Mali, le 7 août. Objectif : rallier les rebelles d'Ansar Eddine à une solution pacifique. Pas gagné...
Est-ce la visite de la dernière chance ? En se rendant dans le Nord-Mali, le 7 août, le médiateur de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (Cedeao) a en tout cas privilégié une solution politique à la crise. Préparée depuis plusieurs semaines par Moustapha Chafi et Gilbert Diendéré, conseillers du président burkinabè, cette visite a débuté à Gao. Arrivé tôt par avion militaire, Djibrill Bassolé a été accueilli par les hommes du Mouvement pour l'unicité et le djihad en Afrique de l'Ouest (Mujao), qui contrôlent la ville depuis qu'ils en ont chassé le Mouvement national pour la libération de l'Azawad (MNLA). Le ministre burkinabè des Affaires étrangères s'est d'abord rendu à l'hôpital pour faire le point sur la situation sanitaire et sociale, puis a rencontré les différents représentants des communautés de la ville (Touaregs, Songhaïs, Arabes...) et de la société civile. Au menu des discussions : les difficultés des populations et les conditions de vie imposées par le Mujao. ... suite de l'article sur Jeune Afrique