Gestion des cimetières à Bobo-Dioulasso: les travaux de construction d’une nouvelle morgue lancés

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Publié le jeudi 2 fevrier 2017 | AIB

Le Comité de réhabilitation et de gestion des cimetières de Bobo-Dioulasso (CRBCB), a procédé à la pose de la première pierre d’une morgue, le mardi 24 janvier 2017 au cimetière situé sur la route de Bama.

La commune de Bobo-Dioulasso connaît d’énormes difficultés pour la conservation des corps à la morgue du Centre hospitalier universitaire Souro Sanou, dues à sa surpopulation, selon les responsables réunis au sein du Comité de réhabilitation et de gestion des cimetières de Bobo-Dioulasso (CRBCB). C’est pourquoi, le CRBCB a procédé à la pose de la première pierre d’une morgue, le mardi 24 janvier 2017 au cimetière sur la route de Bama, à Bobo-Dioulasso. De l’avis du président du Comité, Ahmad Sanogo, le problème de morgue se pose avec acuité, vu le nombre croissant de la population de Bobo-Dioulasso. « Le problème des morgues est réel aujourd’hui. La population de Bobo-Dioulasso vaut plus d’un million, et il y a une seule morgue ici », a-t-il laissé entendre. Il est nécessaire, selon lui, de construire une morgue à proximité des cimetières, pour désengorger la morgue centrale de la commune. La morgue comportera, selon lui, quatre chambres dont deux chambres froides (l’une pour les hommes et l’autre pour les femmes), et deux chambres pour laver les corps (l’une pour les hommes et l’autre pour les femmes). Elle pourra contenir une vingtaine de corps et les travaux prendront fin dans quatre mois, au dire de M. Sanogo. « C’est un projet communautaire. Nous allons élargir dans les autres cimetières de Bobo-Dioulasso », a précisé Ahmad Sanogo. D’un coût total de 22 millions de F CFA, la première phase consistera à construire les chambres. Dans la seconde phase, il sera question de l’installation des groupes électrogènes pour faire face aux délestages. Pour le coordonnateur du CRBCB, Sékou Haïdara, cette action s’inscrit dans la continuité de leur ambition qui est de clôturer tous les cimetières de la cité de Sya. De même, il n’y aura pas de distinction de religion pour la réception des corps dans la future morgue.

Boudayinga J-M THIENON