La deuxième phase de Fasomédias, un projet visant à accompagner les médias burkinabè en matière de traitement de "l’information citoyenne", a été lancée lundi à Ouagadougou et se concentre sur le rôle de la presse et de la société civile dans "l’éducation et le contrôle de l’action publique".
Initiée par CFI, Agence France de coopération médias, la deuxième phase de Fasomédias a été lancée à travers un atelier auquel prennent part des élus locaux, journalistes, responsables de médias privés et publics, organisations de la société civile, entre autres, en vue de créer "un cadre de concertation global (…) et d’exprimer les attentes des uns et des autres et à définir les modalités de collaboration", selon les organisateurs.
"Aujourd’hui il est normal pour nous qu’on puisse, avec les nouveaux élus, essayer d’assoir les bases d’un dialogue citoyen pour permettre les uns et les autres d’exercer leur mission de redevabilité", a affirmé Charlemagne Abissi, président de l’Union nationale de l’Audiovisuel Libre du Faso (UNALFA).
Pour lui, à travers cette seconde phase, les responsables de ce projet visent à "asseoir après les élections, les bases d’une démocratie véritable et conscientiser les citoyens pour qu’ils arrivent à défendre leurs intérêts".
"Cette phase durera 24 mois et prévoit une trentaine d’activités au niveau national (notamment) le renforcement des formateurs journalistes et techniciens en radio, des compétences techniques journalistiques et management et formation en enquête journalistique", a indiqué la responsable projet Afrique de CFI Salomé Sabattini.
Le ministre burkinabè de la Communication Rémis Dandjinou a invité les uns et les autres "à voir dans ce projet (dont la première phase a été "un succès"), une contribution remarquable à l’enracinement de (la) démocratie" au Burkina Faso.
La première phase de Fasomédias débutée en février 2015 a pris fin en début d’année 2017. Elle a consisté à accompagner les médias dans la sensibilisation et la couverture des élections.
DZO