Les quotidiens burkinabè, reçus à APA ce lundi matin, ont largement consacré leurs Unes à la qualification des Etalons du Burkina Faso, en demi-finales de la Coupe d’Afrique des nations (CAN), Gabon 2017.
L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso arbore à sa Une : «Les Etalons en demi-finales : Grandissime Etalons», avant de relater les «scènes de liesse d’ici et d’ailleurs».
Le journal rapporte que les Etalons ont réalisé la prouesse de battre les Aigles de Carthage par 2 buts à 0 lors des quarts de finale de la CAN Gabon 2017.
«Le samedi 28 janvier au stade de l’Amitié de Libreville, Aristide Bancé et Préjuce Nacoulma ont renvoyé les Aigles dans leurs nids, grâce à un coaching parfait de Paulo Duarte», écrit L’Observateur Paalga.
Et le quotidien national Sidwaya de relever qu’il s’agit de «la belle victoire de Duarte», ajoutant que «le président du Faso est confiant (est) confiant pour une victoire finale».
Le même journal consacre son éditorial à cette qualification sous le titre exclamatif: «Galopez, galopez !».
Selon Sidwaya, la revanche que comptaient prendre les Tunisiens n’a pas été possible. «Les Etalons ont à nouveau piétiné et plumé les Aigles les contraignant ainsi, à plier bagages en quarts de finale comme en 1998», renseigne Sidwaya.
A ce sujet, le quotidien privé Les Dernières nouvelles du Faso (DNF) affiche à sa Une : «Quand les Aigles se font plumer par les Etalons».
Pendant ce temps, Aujourd’hui au Faso, un autre quotidien privé informe que Les Etalons sont en demi-finale «grâce à Bancé (Aristide) et Préjuce (Nakoulma).
Dans son éditorial, le même journal fait remarquer qu’«on leur promettait l’abattoir, ils visent le podium».
C’est ce qui fait dire à L’Observateur Paalga que «les experts pris à contre-pied».
En effet, selon le confrère, «beaucoup, surtout parmi leurs supporters, ne vendaient pas cher la peau de ces Etalons». Certains supporters, poursuit le journal, «les (Etalons) trouvaient vieillissants, tandis que d’autres critiquaient leur manque de compétition en club, ou encore leur manque de rigueur et de combativité».
De son côté, le journal Le Quotidien fait cas de la «folle ambiance dans les rues du Burkina», présentant également à sa Une des images de liesse.
ALK/of/APA