Ouagadougou - A l’initiative du Regroupement des jeunes pour la justice sociale (RJJS), cent jeunes burkinabè dont 50% de sexe féminin, ont bénéficié à Ouagadougou, d’un atelier de formation en entrepreneuriat agricole, a constaté un journaliste de l’AIB, vendredi, dans la capitale burkinabè.
«Autonomisation des jeunes en situation de chômage au Burkina Faso», tel a été le thème de la formation qui, selon les organisateurs, vise à promouvoir un développement économique et social durable au Burkina Faso.
De l’avis du président du RJJS, Dr Dieudonné Tialla, il s’agit d’une formation en montage de projets, constituant la suite d’une formation antérieure en entrepreneuriat agricole.
La formation, a précisé M. Tialla, devrait permettre aux jeunes formés, d’acquérir des compétences à même d’élaborer des plans d’affaire, «toute chose qui leur permettra d’obtenir des financements afin de créer leurs propres entreprises».
Selon le président, le RJJS, à travers cette initiative, attend accompagner le gouvernement dans ses projets de création d’emplois et dans la lutte contre le chômage des jeunes.
«Notre souhait le plus ardent est que chacun (des jeunes formés) puissent prospérer et devenir un maillon essentiel du développement économique et social de notre chère patrie, le Burkina Faso», a souligné Dr Dieudonné Tialla.
Pour sa part, le conseiller technique du ministère en charge de la Jeunesse et de l’Emploi, Salam Ouédraogo a félicité le RJJS pour «le renforcement des capacités des jeunes en entrepreneuriat, de façon générale, et en particulier, dans l’entrepreneuriat agricole».
Il a confié que l’initiative s’inscrit en droite ligne de la vision du président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré qui, a-t-il expliqué, a placé la question de l’emploi au centre de ses préoccupations.
Le Regroupement des jeunes pour la justice sociale (RJJS) est né d’une rencontre qui a rassemblé, en 2002 à Dakar, la capitale sénégalaise, un groupe d’étudiants issus de 22 Etats africains.
C’est depuis le 26 juillet 2013 que le Regroupement a été reconnu officiellement au Burkina Faso.
Selon le président national, son objectif est de proposer des alternatives pour la construction d’un monde plus paisible, équitable et juste.
Entre autres activités au profit de la jeunesse burkinabè, le réseau a organisé, des sessions de formation, des débats animés par des spécialistes sur des thèmes choisis à propos, des cross populaires, des concerts, etc.
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