Le Burkina Faso va affronter le samedi 28 janvier la Tunisie au Stade de l’Amitié à Libreville, lors du premier quart de finale de la CAN 2017. La rencontre, comme tout match décisif, devrait se jouer sur des détails. Du côté du Burkina Faso, un homme est au centre des attentions à cause de ses prestations, le gardien Hervé Koffi.
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De notre envoyé spécial à Libreville,
On dit souvent que pour gagner une Coupe d’Afrique des nations, il faut de bons attaquants pour marquer, mais dans le football moderne, il faut également de bons éléments défensifs pour éviter d’en prendre. Lors de la phase de groupes, le Burkina Faso a marqué à quatre reprises et n’en a encaissé que deux. Nous sommes donc allés rencontrer le gardien des Etalons, Hervé Koffi.
Hervé Koffi, un gardien humble
Hervé Kouakou Koffi, gardien âgé de 20 ans, participe à sa première Coupe d’Afrique des nations. « Quand je suis arrivé au Gabon, je me suis dit que ce n’était pas une compétition comme les autres, c’est différent, la CAN est différente, et surtout elle est regardée dans le monde entier. Il y a une autre pression, mais c’est à toi de travailler pour surmonter la pression et rester concentré pour bien aborder les matches. C’est ce que j’ai fait et ça a payé », confie l’international burkinabè.
Les débuts du jeune gardien ne sont pas forcément faciles à la CAN, surtout quand on ne compte que quatre sélections au moment de commencer l’épreuve. « Les deux buts que j’ai encaissés, c’est un manque d’expérience, mais je vais continuer à travailler. Je veux faire parler de moi dans cette CAN, mais il faut toujours garder la tête sur les épaules », affirme Hervé Koffi.
Cette compétition est d’autant plus importante que Hervé Koffi a finalement très peu d’expérience, et elle n’est pas comparable avec ce qu’il vit au sein de son club. « Là, on fait partie des meilleurs du Burkina. On se retrouve donc à un autre niveau qu’en club. Avec la sélection burkinabè, on parle d’éliminatoires de la Coupe du monde et de la CAN, alors qu’avec l’ASEC Mimosas, c’est le championnat, la coupe et la Ligue des champions. Ce n’est pas comparable en termes d’exigences », admet le Burkinabè.
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