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Burkina/Attaque prison militaire: le procès "a été bâclé", selon un mouvement de la société civile
Publié le jeudi 26 janvier 2017  |  Alerte Info
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© Autre presse par DR
Les membres du Cadre d`Expression Démocratique (CED)




Le Cadre d’Expression Démocratique (CED), une organisation de la société civile burkinabè a affirmé mercredi que le procès des soldats de l’ex-Régiment de sécurité présidentielle (RSP), accusés de vouloir attaquer la prison militaire, "a été bâclé" et demande "la pure suppression" du tribunal militaire, face à la presse à Ouagadougou.

"Refuser la comparution des généraux cités" lors du procès "par le caporal Madi Ouédraogo (un des accusés) alors que les témoins et pièces indiquent clairement leur importance dans la manifestation de la vérité, construire une procédure sur une pièce fantôme et finir par prendre la jeunesse d’une dizaine de jeunes, est un véritable recul pour notre démocratie", a soutenu le premier responsable du CED Pascal Zaïda.

Pour lui "le procès qu’à servi le tribunal militaire est un peu triste", s’engageant à veiller "pour prévenir toute tentative de justice à double vitesse ou à la tête du client", pour les dossiers en cours.

"Au vu du verdict du procès Madi (Ouédraogo) et compagnies qui a été bâclé, nous invitons la justice militaire à assurer, pour les dossiers en cours, une justice équitable où tous les témoins et autres personnes cités pourront s’exprimer librement aux cours" des audiences, a indiqué M. Zaïda.

Le Cadre d’Expression Démocratique qui demande la "pure suppression" de la justice militaire a souhaité que celle "ordinaire ragaillardie par un nouveau statut donne, ne serait-ce que par orgueil, des gages d’un renouveau".

"Pendant 25 ans, la quête de justice fut sans répit", selon Pascal Zaïda.

Le tribunal militaire qui a entamé le 20 décembre 2016 le procès des personnes accusées de vouloir attaquer la Maison d’arrêt et de correction des armées (Maca) pour libérer les détenus du coup d’Etat manqué du 16 septembre 2015, a livré le verdict le 18 janvier.

Trois personnes dont le caporal Madi Ouédraogo ont été condamnées à 15 ans de prison ferme, d’autres à une peine d’emprisonnement de dix ans et de six ans. Certains accusés ont été acquittés.

DZO
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