Sécurité alimentaire au Burkina

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Publié le jeudi 26 janvier 2017 | Sidwaya

Les membres du Comité technique du Conseil national de sécurité alimentaire (CT-CNSA) ont tenu, le mercredi 25 janvier 2017 à Ouagadougou, leur 1ère réunion statutaire. Les textes régissant le dispositif de sécurité alimentaire et le bilan des activités de 2016 ont été passés à la loupe.

L’examen et l’adoption du compte rendu de la réunion ordinaire du Comité technique du Conseil national de sécurité alimentaire (CT-CNSA), la présentation et l’examen du rapport provisoire de l’évaluation du plan de soutien aux populations démunies. Ce sont autant de points saillants qui ont fait l’objet de la rencontre entre les acteurs de la sécurité alimentaire, le 25 janvier 2017 à Ouagadougou. Le secrétaire général du ministère en charge de l’agriculture, par ailleurs président du CT-CNSA, Maïga Moussa, a noté que cette 1ère réunion statutaire de l’année 2017 vise à coordonner les actions de sécurité alimentaire au Burkina Faso. Pour lui, le CT-CNSA est l’organe qui met en œuvre l’ensemble des recommandations qui sont prises lors de l’assemblée générale du Conseil. Il a affirmé que dans l’ensemble, le comité a connu une année 2016 satisfaisante, car à l’entendre, le calendrier de toutes les sessions prévues a été respecté. M. Maïga a indiqué que la situation de la sécurité alimentaire au Burkina Faso est légèrement excédentaire et les régions concernées sont celles des Hauts-Bassins, de la Boucle du Mouhoun, du Centre-Ouest et du Centre-Sud. Les zones déficitaires sont les régions du Sahel et du Nord. «Même si la situation est acceptable, il faut reconnaitre qu’il y a des régions où des ménages, de par leurs productions, n’arrivent pas à assurer leur consommation durant toute l’année. C’est la raison pour laquelle nous établissons un plan de réponse et de soutien aux personnes vulnérables», a-t-il détaillé. Par ailleurs, les acteurs du CT-CNSA se préparent pour les actions qui seront menées en 2017, en vue d’assurer davantage la sécurité alimentaire. Il s’agit, d’une part, de la campagne agricole 2017-2018, d’autre part, de la campagne de saison sèche 2016-2017, dont le lancement a déjà eu lieu à Ouahigouya dans la région du Nord. Cette campagne va accroître la production du maïs. « Il y a également une production de campagne humide qui sera complétée par celle sèche », a ajouté le président du CT-CNSA, Moussa Maïga. Pour les défis à relever, il a souligné que des intrants agricoles seront mis à la disposition des agriculteurs, afin de leur permettre de mieux produire et de les accompagner, à travers un appui-conseil de qualité pour le respect des itinéraires techniques.

Afsétou SAWADOGO