Le comité d’organisation de la Ve édition du Festival international de danse de Ouagadougou (FIDO) a animé une conférence de presse, le mardi 24 janvier 2017, dans la capitale burkinabè au cours de laquelle il a fait le point des préparatifs.
Prévue du 28 janvier au 4 février 2017, la Ve édition du Festival international de danse de Ouagadougou (FIDO) connaîtra la participation de vingt-deux compagnies de danse venues d’Europe, d’Amérique, d’Afrique mais aussi de troupes traditionnelles du Burkina Faso. Le comité d’organisation, qui a tenu un point de presse, le mardi 24 janvier 2017, a promis de belles prestations au public au cours de ces huit jours malgré quelques difficultés financières. « Le festival est à son maximum de stress parce que nous n’avons pas bouclé tout le budget, mais il y a une belle programmation », a laissé entendre la promotrice du FIDO, Irène Tassembédo, qui dit compter néanmoins sur la ressource humaine pour la réussite de l’événement. Elle a annoncé l’arrivée déjà de la compagnie américaine Ruddur Dance qui va présenter un spectacle inédit, la danse aérienne. « J’invite donc le public à sortir pour découvrir cette danse », s’est-elle réjouie. Dans la même lancée, le directeur artistique et chorégraphe de la compagnie, Christopher Rudd, a dit attendre des Burkinabè une participation grandiose à la manifestation. Selon la promotrice, cette Ve édition est placée sous le signe de la paix et plus de 4 mille spectateurs sont attendus dans les différents lieux de spectacles que sont l’Institut français de Ouagadougou, le CDC-La Termitière et l’école de danse Irène-Tassembédo. A ces espaces, s’ajoutent le grand marché de la capitale, la Maison d’arrêt et de correction de Ouagadougou (MACO) et des collèges d’enseignement. En rappel, le FIDO a été créé en 2013 avec pour objectif de promouvoir et valoriser toutes les formes de danse du monde.
Joseph HARO