Le caporal Madi Ouédraogo, ex-garde de sécurité présidentielle burkinabè et les 28 autres personnes accusés d’avoir projeté un plan d’attaque de la Maison d’arrêt et de correction des armées (Maca) en décembre 2015, "ont été bien traités" pendant les auditions, à la gendarmerie, selon le directeur de l’enquête le colonel Sam Djiguiba Ouédraogo, face à la presse lundi à Ouagadougou.
"Ils étaient bien traités et bien logés", a affirmé le colonel Ouédraogo qui réfute les cas de "contraintes et d’intimidations" soulevés par les accusés au cours du procès au tribunal militaire.
Pour le directeur de l’enquête, "aucun d’entre eux n’a été contraint" à parler au cours des auditions ni "gardé dans une cellule", notant qu’"ils avaient droit à quatre repas par jour" et que leur alimentation a coûté "au moins 1.700.000 F CFA".
Les complices ont été identifiés "grâce à Madi Ouédraogo qui a cité tous les noms", a-t-il poursuivi, soutenant que "les auditions ont suivi les règles (et que) personne n’a été forcée".
Ces ex-militaires de l’ex-garde de sécurité présidentielle (RSP) ont été accusés de vouloir mettre en œuvre en décembre 2015 un plan pour attaquer la Maison d’arrêt et de correction de l’armée pour libérer les généraux Gilbert Diendiéré et Djibrill Bassolé.
DZO