La Direction générale des impôts (DGI) du Burkina Faso va rendre opérationnelle, à partir de mi-février 2017, la facture normalisée dont l’objectif est de «lutter contre le faux et la fraude fiscale», a-t-on appris mercredi, à l’occasion d’une rencontre d’information à Ouagadougou.
Selon le directeur général des impôts Adama Badolo, qui a co-animé la rencontre, les factures normalisées vont permettre de lutter contre le faux et la fraude fiscale.
Ainsi dès mi-février 2017, les grandes et moyennes entreprises du Burkina Faso devront émettre lesdites factures normalisées, assorties d’un sticker de sécurité et de traçabilité.
Le chef du service de gestion de la facture normalisée, Auguste Okoko, a rappelé que la loi portant édition, sécurisation et gestion de la facture normalisée a été votée depuis novembre 2013.
Il a indiqué que «la facture normalisée est une facture comportant l’ensemble des mentions obligatoires conformes aux normes et sécurisée par l’apposition d’un sticker».
A entendre M. Okoko, la facture normalisée est le seul document qui devrait faire foi dans les opérations commerciales et il est fait obligation aux entreprises qui ont un chiffre d’affaires supérieur à 50 millions FCFA de l’émettre, dès son entrée en vigueur.
Evoquant la mise en œuvre, le chef du service de gestion a expliqué que la Direction générale des impôts passera des commandes de stickers à un opérateur technique chargée de la sécurisation, qu’elle mettra ensuite à la disposition des entreprises, contre un coût unitaire qui sera défini ultérieurement.
De l’avis de spécialistes, les stickers seront différents les uns des autres avec des codes et identifiants uniques affectés à chaque entreprise pour assurer la traçabilité numérique.
Dès l’entrée en vigueur de la facture normalisée, des contrôles seront effectuées sur le terrain par la Direction générale des impôts, a confié le premier responsable de l’institution.
ALK/od/APA