Pour la première campagne SANS OGM du premier producteur africain, la principale société cotonnière du pays, la Sofitex, a obtenu des prêts d'un montant total de 202 milliards de francs CFA. Une marque de confiance : le marché du coton va mieux, la qualité du coton burkinabè est de retour, la production est en hausse, et Sofitex a obtenu réparation de Monsanto. D'où une augmentation des engagements des partenaires financiers à Paris.
« C'est un directeur général très heureux qui vous parle. 90 millions d'euros... » 90 millions d'euros, c'est le montant du prêt que Wilfried Yameogo, directeur général de la Société burkinabè des fibres textiles, la Sofitex, vient de recevoir à l'ambassade du Burkina à Paris; 28% de plus que l'an dernier. Le pool international mené par la Société Générale a été rejoint par BNP Paribas. Les banques sont confiantes, y compris les établissements burkinabè qui ont prêté 110 millions d'euros, 10% de plus.
Cheikh Travaly, directeur général d'Ecobank Burkina. « Nous croyons dans les perspectives positives du coton burkinabè, non seulement parce qu’il y a une amélioration de la qualité, parce que le coton transgénique a été abandonné. On assiste à un redressement des prix du coton et également à un redressement des cours du dollar, ce qui est une bonne chose pour la Sofitex ».
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