Ouagadougou, le 23 janv. 2017 (AIB) Les quotidiens burkinabè ont largement commenté, ce lundi, la situation en Gambie, sans oublier la qualification, la veille, des Etalons du Burkina Faso en quarts de finales de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) qui se déroule au Gabon.
«Guinée-Bissau # Burkina Faso (0-2) : Les Etalons dans le grand huit continental», jubile le quotidien national Sidwaya qui informe également qu’à l’issue de la victoire de l’équipe nationale, il y a eu une «nuit folle à Ouagadougou».
«Dans tous les quartiers, l’on a fêté comme il se doit, cette victoire synonyme de qualification pour les quarts de finales des représentants burkinabè à cette édition de la coupe d’Afrique des nations», relate Sidwaya.
De leurs côtés, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, ainsi que le journal Le Quotidien affichent en chœur cette manchette: «Les Etalons en quarts de finale».
Pendant ce temps, le journal privé Le Pays précise que les derniers matchs du groupe A se sont achevés dans la soirée du dimanche 22 janvier 2017, à Libreville où les Panthères du Gabon étaient face au Lions indomptables du Cameroun, pendant qu’à Franceville, les Etalons du Burkina Faso ont fait la différence devant les Djurtus de la Guinée-Bissau, obtenant du coup leur ticket pour le second tour de la compétition.
Pour sa part, un autre quotidien privé, Aujourd’hui au Faso s’exclame: «C’est parti pour une cavalcade fantastique !», renseignant qu’avec cette victoire face à la Guinée-Bissau, le sélectionneur des Etalons Paulo Duarte tient enfin son premier succès à une phase finale de la CAN, après un total de 8 rencontres.
Les journaux ont également évoqué l’actualité relative à la situation en Gambie où le président sortant Yahya Jammeh a été contraint à céder le pouvoir à son successeur Adama Barrow.
A ce sujet, Le Pays estime qu’à propos du dénouement de la crise gambienne, «la démocratie a triomphé, mais…», tandis que Aujourd’hui au Faso consacre son éditorial, avec ce titre : «Gambie : Jammeh, le pouvoir jusqu’à la petite porte».
«Après 7 semaine d’intenses tractations et de chassés croisés diplomatiques, le risible ex-président a daigné quitter le pouvoir et la Gambie pour Malabo, en Guinée Equatoriale, via la Guinée Conakry», rapporte Aujourd’hui au Faso.
Sidwaya parle de «Clap de fin pour Jammeh», soulignant que «celui-là même qui s’est taillé des sobriquets les plus incongrus, s’est finalement résolu, +de gré et de force+, à quitter le navire gambien».
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