Le procès des soldats de l'ex-régiment de sécurité présidentielle accusé d'avoir planifié une attaque contre la prison militaire afin de libérer les généraux Djbril Bassolé et Gilbert Diendéré se poursuit au Burkina. Après les réquisitions du commissaire du gouvernement, les avocats continuent leur plaidoirie. Tous les conseils des accusés rejettent la « requalification » des faits en « complot militaire ». Le président du tribunal leur avait demandé de répondre à cette question subsidiaire dans leur plaidoirie, « est-ce-que les faits pouvaient être requalifiées en complot militaire ? »
Selon la vingtaine d'avocats de la défense, les faits d'association de malfaiteurs et détention illégale d'armes à feu ne sont pas constitués pour les accusés. Et pour maitre Larousse Hien, le tribunal veut juste trouver « une pirouette » pour condamner les prévenus par la requalification des faits.
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