 |
NEWS |
© Ambassade par D.R
A quelques jours de l’ouverture de la conférence des partenaires du Plan National de Développement Economique et Social (PNDES), prévue à Paris les 7 et 8 décembre, le Premier ministre Paul Kaba Thiéba a fait le point de l’état d’avancement des préparatifs de cette importante rencontre dans la soirée du 4 décembre 2016 à Paris en France |
Le Premier ministre, Paul Kaba Thiéba, a reçu tour à tour en audience, le vendredi 13 janvier 2017 à Ouagadougou, le patronat et les organisations syndicales soutenant la mise en œuvre du Plan national de développement économique et social (PNDES).
Le Premier ministre, Paul Kaba Thiéba, n’est pas insensible au soutien affiché du Conseil national du patronat burkinabè (CNPB) et de certaines organisations syndicales à la mise en œuvre du Plan national de développement économique et social (PNDES). En recevant successivement les responsables de ces entités, le vendredi 13 janvier 2017 à Ouagadougou, le chef du gouvernement a voulu leur exprimer sa gratitude, pour l’appui au nouveau référentiel de développement au Burkina Faso. «Nous allons apporter notre accompagnement au gouvernement pour la mise en œuvre du PNDES. Nous avons été associés à l’élaboration dudit plan et à la conférence de Paris sur son financement », a indiqué le porte-parole du CNPB, le vice-président, chargé des relations extérieures et de la coopération, Dr Elie Justin Ouédraogo, à l’issue de l’entrevue à la Primature. Pour lui, le patronat s’est engagé à soutenir l’opérationnalisation du PNDES, dans son volet partenariat public-privé, où les opérateurs économiques peuvent apporter une contribution, et dans le partenariat social. «Nous allons aider le gouvernement dans la promotion du dialogue social, car sans paix, il n’y a pas de développement. Le Patronat va s’employer, dans le cadre du dialogue social, à favoriser la mise en œuvre du PNDES», a précisé M. Ouédraogo. Si le CNPB, qui promeut l’actionnariat populaire pour financer le PNDES, adhère à la politique économique et sociale de l’exécutif, il attend beaucoup aussi des autorités. Le CNPB souhaite surtout l’accompagnement des entreprises victimes de casses et de pillages lors de l’insurrection populaire d’octobre 2014 et du coup d’Etat de septembre 2015, et la tenue effective de la rencontre gouvernement/ patronat attendue depuis 2013. Ce rendez-vous périodique permettra, à en croire le patronat, d’aborder des questions transversales qui impactent la compétitivité des entreprises et le développement du secteur privé.
Le CNPB, syndicat professionnel composé de 80 associations, de groupements, d’unions et de fédérations professionnelles issus des différents secteurs d’activités de l’économie, entend ainsi défendre les intérêts matériels et moraux de ses membres.
A la suite de la délégation du CNPB, le chef du gouvernement a ouvert les portes de son bureau à la dizaine d’organisations syndicales signataires de la déclaration de soutien au PNDES. «Le Premier ministre a demandé à nous recevoir, pour nous remercier pour notre soutien au PNDES. On n’avait pas besoin de nous appeler pour nous remercier pour cela. Nous pensons que c’est notre devoir de soutenir ce plan de développement», a soutenu le porte-voix des syndicats concernés, Paul Kaboré. A son avis, le PNDES, d’un coût de plus de 15 000 milliards de francs CFA, est un «bon» plan de développement, qui va conduire le Burkina Faso vers de lendemains meilleurs. Et sa conviction est que ce nouveau référentiel pourrait contribuer par exemple à la résorption du problème de chômage des jeunes.
Kader Patrick
KARANTAO
| Nos réseaux sociaux |
|
Tous les articles d'actualités
