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© aOuaga.com par A.O
Un atelier technique de lancement du projet d’électrification rurale décentralisée par système photovoltaïque se tient du 17 au 18 mars 2016 à Ouagadougou. Photo : Alpha Oumar Dissa, ministre de l’Energie, des Mines et des Carrières |
Une opération destinée à implanter des lampadaires à basse consommation à la place de lampes dites budgétivores a démarré à Ouagadougou et à Bobo-Dioulasso, les deux principales villes du Burkina Faso.
Selon le ministre burkinabè de l’Energie, des Mines et des Carrières, Alfa Oumar Dissa qui présidait, mercredi, la cérémonie, il s’agit de remplacer les lampes ou les lampadaires très énergétivores à haute pression de sodium de 250 watts et les lampes à mercure de 150watts par des lampes LED de 60 à 80 watts dont les performances s’améliorent de plus en plus.
Cette opération permettra, a souligné le ministre, de réduire l’émission de CO2 de l’ordre de 1062 tonnes par an.
Le projet devrait permettre une économie énergétique annuelle de 1,77 gigawatts, avec un gain de 216 millions de FCFA par an.
SelonM. Dissa, au total 2.620 lampes à LED de haute qualité avec soixante mille heures de fonctionnement et un très bon flux lumineux, seront installées sur 34 avenues de Ouagadougou.
Les travaux d’installation des lampadaires à basse consommation dans les villes de Ouagadougou et de Bobo-Dioulasso, sont un projet d’une valeur de 4,5 millions de dollars entièrement mobilisés grâce à l’appui de la Banque mondiale et de l’Etat burkinabè.
Le ministre Alfa Oumar Dissa a annoncé que d’autres initiatives seront prises pour le remplacement de toutes les lampes énergivores au niveau national.
Il a invité les hôteliers et les industriels à souscrire au concept de l’efficacité énergétique. A l’entendre, cela consiste «à consommer juste la puissance qu’il faut et en gaspiller le moins possible».
D’après Alfa Oumar Dissa, son département compte distribuer des lampes économiques dans un ou deux arrondissements de Ouagadougou pour sensibiliser les populations sur leur utilité.
Le Burkina Faso s’est résolument lancé dans le secteur des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique afin d’atténuer son déficit énergétique de l’ordre de 110 MW/an.
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