Le Président du Faso, Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, a reçu en audience le Directeur général de l’Agence française de développement (AFD), Monsieur Rémy RIOUX, dans la matinée du jeudi 12 janvier 2017. A sa sortie d’audience Monsieur RIOUX a affirmé être venu dire merci au Président du Faso : « le Président nous a fait l’honneur de venir à Paris au mois de décembre pour fêter avec nous le 75e anniversaire de l’Agence française de développement, la veille de la Conférence des partenaires du Burkina Faso pour le financement du PNDES, les 7 et 8 décembre 2016 ». Il s’est agi aussi, au cours des échanges avec le chef de l’Etat, de connaitre dans le PNDES les actions prioritaires et urgentes où « la France peut avoir une valeur ajoutée particulière pour contribuer à faire les choses rapidement pour que les populations du pays voient les effets du programme le plus rapidement possible », a déclaré Monsieur Rémy RIOUX. Pour ce qui est du financement du PNDES, le Directeur général de l’AFD a expliqué que l’agence va contribuer à hauteur de 400 millions d’euros sur toute la durée du programme. Concernant les secteurs d’activités dans lesquels va investir l’AFD, Monsieur RIOUX a annoncé que dans les prochaines années, un « accent très particulier sera mis sur les sujets d’énergie parce que les énergies renouvelables sont une très grande priorité ». Un « effort particulier sera aussi fait à l’endroit de la centrale de Zagtouli, qui est en train de sortir de terre et qui peut être une référence à reproduire dans beaucoup d’autres régions du pays ». Selon lui, d’autres domaines comme l’éducation ou les questions liées aux enjeux démographiques du pays, aux enjeux de formation professionnelle, d’emplois des jeunes sont aussi concernés par le financement de l’Agence. Il a rassuré que le problème sécuritaire dans la sous-région, notamment au Burkina Faso ne va pas entraver l’appui de l’AFD. « La réponse durable aux difficultés auxquelles nous sommes tous confrontés, c’est de donner un avenir à ceux qui ressentent ces difficultés pour qu’ils ne basculent pas dans des comportements extrêmes. Il faut donc concevoir dans les zones les plus exposées, des réponses de développement », a expliqué Monsieur Rémy RIOUX.