Les quotidiens burkinabè parvenus à APA ce mardi matin, ont évoqué largement le procès des présumés auteurs de l’attaque de la prison militaire, ainsi que l’ouverture, la veille, de la première session extraordinaire de l’Assemblée nationale.
« Première session parlementaire de l’année 2017 : plusieurs projets de loi en examen», titre le journal privé Le Pays qui informe que la session extraordinaire s’est ouverte hier lundi, en présence du président de l’Assemblée nationale, Salifou Diallo.
Pour sa part, Aujourd’hui au Faso reprend à sa Une, les propos de Salifou Diallo qui évoquant un supposé projet de loi sur les libertés religieuses, affirme ceci : «Il n’y a aucun projet de loi de cette nature à notre ordre du jour».
A ce sujet, le quotidien national Sidwaya arbore : «Projet de loi sur les libertés religieuses : ce n’est pas à l’ordre du jour».
Quant à L’Observateur Paalga, le doyen de quotidiens privés du Burkina Faso, il mentionne en première page : «Projet de loi sur les libertés religieuses : La fatwa des ulémas».
Le même journal aborde le procès des militaires de l’ex-Régiment de sécurité présidentielle (RSP) présumés impliqués dans la tentative d’attaque de la Maison d’arrêt et de correction des armés (MACA) en titrant : «Procès des ex-RSP : la +bombe+ Madi (Madi Ouédraogo, présumé cerveau du plan d’attaque, Ndlr) à la barre aujourd’hui».
De son côté, Sidwaya informe qu’un chauffeur de taxi-moto était à la barre, hier lundi.
Parlant de ce fait, Aujourd’hui au Faso titre : «Procès Madi Ouédraogo et Cie : Le premier civil comparu nie les faits», avant de faire remarquer que l’un des faits marquants de l’audience de la veille a été la comparution du premier civil.
Et de préciser que depuis le début des auditions, 27 personnes dont 26 militaires ont été auditionnées, poursuivant que Sibiri Gilbert Guira, le premier civil à comparaitre à l’audience, a comparu, hier lundi dans l’après-midi et est accusé de «détention illégale d’arme de guerre et de munitions».
«Il n’a pas reconnu les faits, soutenant qu’il a transporté des matériels jusqu’à son domicile sans savoir qu’il s’agissait d’armes à feu et de munitions », rapporte le journal.
Le journal privé Le Quotidien reprend en manchette, les déclarations d’un des prévenus qui a laissé entendre : «Il y a des choses à dire et en temps opportun, nous allons dire la vérité au peuple».