C’est suite à une demande du Premier ministère, que s’est ouverture ce lundi 9 janvier 2017, une session parlementaire extraordinaire. Cette première rencontre des élus nationaux avait pour but d’examiner entre autres des projets de loi « que l’agenda du gouvernement n’avait pas permis d’inscrire à l’ordre du jour de la session budgétaire 2016 », a résumé Salifou Diallo, président du Parlement.
En attendant la date du 13 janvier prochain, en vue de passer aux peignes fins quatre (4) projets de loi, à l’occasion d’une séance plénière, ce sont 110 députés qui étaient présents à l’hémicycle lors de l’ouverture de la session extraordinaire de 2017. A cet effet, un accent particulier a été mis sur des projets de loi qui « paraissent les plus emblématiques ».
Il s’agit du projet de loi portant autorisation de ratification de la convention sur la répression des actes illicites dirigés contre l’aviation civile internationale ; celui portant création d’une fonction publique territoriale au Burkina Faso ; un autre portant création, organisation et fonctionnement des pôles judiciaires spécialisés dans la répression des infractions économiques et financières et de la criminalité organisée ; et enfin, du projet de loi portant habilitation du gouvernement à ratifier par voie d’ordonnance des accords de financement, des appuis budgétaires techniques et financiers.
Au cours de son intervention, Salifou Diallo a noté que l’ordre du jour de cette présente session « démontre que le gouvernement s’attèle avec dévouement et esprit de suite à l’accomplissement de sa mission qui est de créer les conditions pour un mieux-être de notre peuple ». Par ailleurs, avant de clore l’ouverture, le président de l’Assemblée Nationale a bien voulu s’appesantir sur le projet de loi portant création, organisation et fonctionnement du pôle judiciaire de lutte contre le terrorisme.
Cette disposition entre en droite ligne avec « mon invitation au gouvernement à mettre en place des juridictions spécialisées anti terroristes et des procédures efficaces y afférentes », a confié M. Diallo, avant d’inviter les députés « à plus d’engagement, d’assiduité et d’abnégation dans la conduite des travaux de cette session ».
Guy Serge Aka