L’Union africaine des Organisations non gouvernementales de développement pour le Burkina Faso (UAOD) a procédé à l’investiture de la coordinatrice-pays et des directeurs de réseaux de ladite structure, le samedi 7 janvier 2017, à Ouagadougou.
La coordination-pays de l’Union africaine des Organisations non gouvernementales de développement pour le Burkina Faso (UAOD) incombe désormais à Martine Yabré, une ‘’femme courageuse, battante et dynamique’’. L’investiture de Mme Yabré à cette fonction a eu lieu, le samedi 7 janvier 2017, à Ouagadougou suivie de celle des directeurs de réseaux au nombre de 14 de ladite structure. Devant les coparrains, le président du Conseil national du patronat burkinabè, Brahima Nacoulma, représenté par le président de la Chambre des mines du Burkina et le président de l’Union nationale de la presse libre du Faso (UNALFA), Charlemagne Abissi, les qualificatifs attribués à la première responsable de la coordination de l’UAOD, ont été reconnus par le président de l’Assemblée nationale, Salifou Diallo qui a patronné la cérémonie. Pour la nouvelle promue, cette investiture est une nouvelle responsabilité et un honneur. Mais, a-t-elle rappelé, ce sont autant de défis à relever sur les plans sociopolitiques, économiques et culturels. Des défis, entre autres, de sécurité, de survie et de santé. «L’UAOD se donnera les moyens humains nécessaires, essayera de cibler et de mobiliser les opportunités par le biais de ses conseillers tant au niveau national qu’international à travers des réalisations concrètes de développement», a-t-elle souligné. Selon Mme Yabré, c’est une ambition qui amène la structure à rendre plus inclusives et participatives ses stratégies d’actions, par l’implication de personnes ressources. De l’avis du président de l’Assemblée nationale, Salifou Diallo, l’action des Organisations non gouvernementales (ONG) de développement dans les pays pauvres comme le Burkina Faso est à saluer et encourager en ce sens qu’elle est complémentaire à celle du gouvernement. Selon lui, dans nos contrées, nombre d’ONG sont intervenues pour donner l’eau, la santé et l’éducation aux populations. «Ce sont des actions qui ont un impact sur l’émancipation économique et sociale des Burkinabè. C’est pourquoi, je pense que le gouvernement et l’Assemblée nationale doivent soutenir cette volonté d’accompagner nos populations dans leur lutte pour le bien-être», a-t-il soutenu. Selon le chef du parlement, la coordination de l’UAOD pour le Burkina Faso saura insuffler une efficacité nouvelle pour le développement du pays à travers les ONG. A en croire le président du Conseil exécutif de l’UAOD, Satigui Koné, c’est pour être à la hauteur de la confiance des gouvernements, des partenaires au développement et des populations que les ONG d’Afrique ont décidé de s’unir au sein de l’UAOD. Pour lui, la coordinatrice-pays est entre autres, en liaison avec tous les autres pays et coordonne les activités des différents directeurs de réseaux dont elle a la charge dans son pays. L’UAOD est née de la volonté des ONG, des associations, des groupements, des sociétés, des coopératives et des mutuelles de développement du continent africain de travailler ensemble au développement de l’Afrique. Trois conférences au cours de l’année 2017, selon M. Satigui, vont être organisées par la structure dans les domaines du social, de l’environnement et développement durable et de l’économie africaine avec pour thème : «Quelle industrie pour quel pays afin de créer les bases réelles de la coopération sud-sud africaine ?». L’UAOD a été portée sur les fonts baptismaux, le vendredi 19 août 2016, à l’Institut national polytechnique- Félix-Houphouët-Boigny (INP-HB) de Yamoussoukro. «L’institution va tenir une table ronde des Partenaires techniques et financiers (PTF) afin de dévoiler le plan d’action national», a annoncé sa coordinatrice-pays.
Boukary BONKOUNGOU