L’Ecole supérieure de commerce, d’informatique et de gestion (ESCO-IGES) a célébré la reconnaissance de six de ses diplômes par le Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur (CAMES), le 8 janvier 2017 à Ouagadougou.
L’Ecole supérieure de commerce d’informatique et de gestion (ESCO-IGES) rayonnait de fierté, le dimanche 8 janvier 2017. En effet, ce jour a été consacré à la célébration de six nouveaux diplômes reconnus par le Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur (CAMES). Il s’agit des licences en transport logistique, banque pro, micro finance, sciences de gestion et gestion des ressources humaines. Pour les masters ceux en management de projets et en finance-comptabilité et audit ont été certifiés. A cet effet, étudiants, professeurs, administration, anciens étudiants et autorités du système éducatif se sont réunis au sein de l’institut, sis au quartier Gounghin de Ouagadougou pour exprimer leur satisfaction.« C’est la preuve que l’enseignement à ESCO-IGES est d’excellente qualité », s’est enorgueilli le représentant des étudiants, Abdiroussidi Barro. C’est d’ailleurs cette réputation qui aurait motivé leur choix de s’inscrire dans cet établissement, selon ses propos. Une raison soutenue par le représentant des anciens étudiants, Aristide Tapsoba. « J’ose dire que ESCO-IGES fait partie des meilleurs instituts au Burkina. Nous nous réjouissons de la reconnaissance de ces diplômes qui est bien méritée et qui va contribuer à installer confortablement l’école supérieure dans le cercle des instituts de référence au Burkina Faso », a déclaré l’ancien étudiant qui a du même coup souhaité que l’école ouvre un programme de doctorat professionnel. Du côté du corps professoral, c’est un satisfecit qui se dégage également et que les enseignants attribuent aux efforts conjugués de tous. Ces six nouvelles accréditations portent à 13, le nombre de diplômes décernés par ESCO-IGES et reconnus par le CAMES.
Garder le cap de l’excellence
Au nom de ses collaborateurs co-fondateurs de l’institut, Désiré Nacoulma a rappelé les efforts qui ont prévalu à cette reconnaissance. « La présentation des six dossiers au CAMES a nécessité la tenue de trois sessions du conseil scientifique, deux ateliers techniques, des formations au profit des enseignants… qui ont mobilisé un budget de 40 millions de F CFA », a-t-il souligné. L’intérêt de ces accréditations réside, a-t-il dit, en ce qu’il permet aux étudiants de l’institut de s’en prévaloir dans tout l’espace CAMES. Ce qui constitue un motif de satisfaction, d’autant plus que l’ESCO-IGES compte en son sein des étudiants de plusieurs nationalités, à en croire le co-fondateur. Félicitant tous les acteurs de la chaîne d’encadrement qui ont contribué à ces excellents résultats, M. Nacoulma a promis que l’institut maintiendra le cap de la qualité. Ce, dans l’optique de faire homologuer tous ses diplômes éligibles au CAMES à l’horizon 2018. Le message du ministre en charge de l’enseignement supérieur, Filiga Michel Sawadogo a été, pour sa part, axé sur l’appui « non négligeable » des instituts privés d’enseignement supérieur à l’offre éducative au Burkina Faso. « Le privé reçoit environ 10% des étudiants au Burkina Faso. Et nous leur attachons toute l’importance qu’il faut dans la mesure où, le système publique n’a pas les ressources nécessaires pour accueillir tous les étudiants », a-t-il avancé. Selon le ministre, la certification du CAMES est un gage de qualité, de crédibilité de l’enseignement dispensé qui facilite l’insertion et la mobilité professionnelles des diplômés. La cérémonie a donné lieu à des prestations artistiques et un dîner gala. En marge de ces réjouissances, des dizaines d’étudiants en fin de cycle ont reçu des diplômes canadiens, eu égard au partenariat que l’institut entretient avec la Coopération partenariat-Canada-Afrique (COPACA) permettant aux étudiants d’étudier à ESCO-IGES et d’obtenir des diplômes canadiens. Créée en 1999, l’ESCO-IGES offre des formations diplômantes dans 10 filières en cours du jour et du soir et en ligne.
Fabé Mamadou OUATTARA