Le président de l’Assemblée burkinabè Dr Salifou Diallo a affirmé vendredi à Ouagadougou que "ce serait un danger" pour la démocratie que des organisations de la société civile "se substituent à des partis politiques", lors d’une présentation de vœux au parlement.
"Ce serait un danger pour la démocratie que des Organisations non représentatives en viennent à se substituer à des partis politiques qui sont les seuls habilités par la Constitution à animer la vie politique et à gérer le pouvoir", a déclaré M. Diallo.
Les autorités "soutiennent les organisations qui assurent leurs missions de veille et d’alerte mais récusent celles qui outre passent leurs missions pour emprunter les sentiers de la politique politicienne", a-t-il poursuivi.
Le président de l’Assemblée nationale Salifou Diallo a appelé les Burkinabè à "faire attention pour ne tirer la démocratie vers le bas, car elle est en peine chaque fois que pour contenter les désidératas d’une minorité d’activistes nous nous débarrassons à bon compte de la légalité".
"Faisons attention à ne pas gouverner avec les humeurs d’officines obscures en lieu et place des lois et des institutions légales et légitimes", a-t-il martélé.
Par ailleurs Salifou Diallo qui s’est dit "satisfait" du travail accompli par le personnel a annoncé des "nominations aux différents postes de responsabilité afin de mettre l’administration parlementaire en état d’atteindre sa vitesse de croisière", et une "amélioration des prestations de l’assurance maladie".
L’Assemblée nationale a connu deux sessions parlementaires, une session extraordinaire et une session spéciale dite inaugurale qui a permis de voter 39 lois et d’adopter 25 résolutions. Il y a eu 49 questions orales dont 27 avec débats, 52 questions écrites et quatre autres d’actualités au cours de l’année 2016.
BBO