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© aOuaga.com par A.O
17e JNP : le chef de l`Etat et les producteurs à bâtons rompus Samedi 12 avril 2014. Fada N`Gourma. Le chef de l`Etat Blaise Compaoré a échangé avec les producteurs présents à la 17e Journée nationale du paysan (JNP). Photo : Karim Traoré, président de l`Union nationale des producteurs de coton du Burkina (UNPCB |
Une mission gouvernementale a rencontré les protagonistes de la crise au sein de l’Union nationale des producteurs de coton du Burkina (UNPC-B), samedi 31 décembre 2016 à Bobo-Dioulasso. Un consensus a été trouvé pour la gestion de la structure par un administrateur provisoire indépendant, jusqu’aux élections prévues entre janvier et février 2017.
L’Union nationale des producteurs de coton du Burkina (UNPC-B) va être dirigée par un administrateur public, jusqu’aux élections prévues entre janvier et février 2017. C’est l’un des points consensuels arrachés lors de la rencontre entre la mission gouvernementale et les protagonistes, samedi 31 décembre 2016 à Bobo-Dioulasso. L’administrateur, suivant le procès-verbal qui a sanctionné la rencontre, va être assisté pour des questions de transparence, par un représentant du conseil de gestion, à savoir le président contesté Karim Traoré et le président de la transition des frondeurs, Casimir Gnoumou. Pour aboutir à cet accord, il y a eu d’abord un huis clos entre la délégation gouvernementale et les frondeurs, puis avec le bureau du conseil de gestion, et enfin une plénière qui a permis de rapprocher les propositions des deux camps. Les pourparlers ont duré toute la journée et les conclusions qui en ont résulté, ont été acceptées par les deux camps. « C’était notre souhait le plus ardent. Le linge sale se lave en famille. Nous nous réjouissons de pouvoir arriver à cette feuille de route. Nous espérons que 2017 sera pour nous une année de grâce », a déclaré le président de la transition des frondeurs, Casimir Gnoumou. Le président contesté de l’UNPC-B, Karim Traoré a également bien accueilli la feuille de route. « Nous apprécions la feuille de route. C’est une bonne chose parce que l’UNPC-B en 1998 n’est pas celle d’aujourd’hui. Il faut qu’on préserve la structure par rapport aux intérêts individuels », a-t-il indiqué. Le ministre de l’Agriculture et de l’Aménagement hydraulique, Jacob Ouédraogo, s’est également réjoui d’avoir pu trouver une solution à la crise avec les deux protagonistes. Une solution qui, de prime abord, n’était pas évidente, a-t-il expliqué. « Vraiment, nous avions beaucoup d’appréhensions, quand on sait qu’il y a une équipe qui s’est scindée en deux. Le plus souvent, la réconciliation est difficile, mais grâce à la sagesse de chaque groupe, nous sommes parvenus à une conclusion qui honore notre pays. Nous pensons désormais que la hache de guerre est enterrée », a dit le ministre. Il s’est engagé par ailleurs, à accompagner l’UNPC-B et à faire en sorte que de telles crises ne se reproduisent plus dans la structure. En rappel, L’UNPC-B depuis quelques années, connaît une crise. Un groupe de producteurs de coton soupçonnent le président Karim Traoré de mauvaise gouvernance. Ces frondeurs avaient même mis en place en 2016, un bureau de transition, en parallèle avec celui du conseil de gestion de l’UNPCB.
Rabalyan Paul OUEDRAOGO
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