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Simon Compaoré: «Je ne serai jamais malheureux si je ne suis plus ministre»
Publié le jeudi 5 janvier 2017  |  FasoZine
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© Ministère par D.R
Une convention pour la construction de postes de police frontaliers
Le Ministre d’Etat, Ministre de l’Administration Territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité Intérieure, Simon Compaoré, et l’ambassadeur de France au Burkina Faso, Xavier Lapeyre de Cabanes ont procédé, le jeudi 27 octobre 2016 à Ouagadougou, à la signature d’une convention relative à la construction de postes de police frontaliers (PPF) au Burkina Faso




Lors d’un dialogue avec les internautes jeudi dernier, suivi d’un entretien avec la presse le lendemain, le président Roch Marc Christian Kaboré avait annoncé que la question de la création d’un ministère entièrement dédié à la Sécurité. Si cela se concrétisait, il amputerait le gigantesque département que qui dirige Simon Compaoré d’un volet important de son ministère.


Evoquant la question lors d’un échange avec la presse ce mercredi, Simon Compaoré a battu en brèche l’hypothèse de ceux qui pensent que c’est à cause de son incompétence à la tête de ce département ministériel qu’il en sera déchargé. «Mon ministère est un ensemble de gros départements notamment l’Administration territoriale, la Décentralisation et la Sécurité. Ça sera donc l’occasion de mieux appréhender certains défis notamment sécuritaires. On opine que la taille du ministère commande à être revu, je n’ai aucun problème parce que je suis obligé de venir au bureau à 4h du matin, de venir même le dimanche après la messe. Si on dit ça pour une question d’opérationnalité, là je suis parfaitement d’accord. Moi je ne serai jamais malheureux si je ne suis plus ministre. Vous ne savez pas ce qu’on s’est dit avec le président Roch Marc Christian Kaboré et puis vous êtes là, vous bavardez. Ce que vous pensez obtenir là, jamais vous ne l’obtiendrez. Nos sorts sont liés. On meurt ensemble. On vit ensemble. Et vous aurez l’occasion de le constater», a martelé Simon Compaoré.

Abel Azonhandé
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