Le ministère de la Jeunesse, de la Formation et de l’Insertion professionnelle a organisé, le mardi 20 décembre 2016 à Manga, une journée portes ouvertes des fonds nationaux dudit ministère.
Les fonds nationaux du ministère de la Jeunesse, de la Formation et de l’Insertion professionnelle sont peu connus. Pour changer la donne, ledit ministère a organisé la 1ère édition des journées portes-ouvertes de ces fonds, le mardi 20 décembre 2016 à Manga. Placée sous le thème : «Contribution des Fonds nationaux du MJFIP dans la lutte contre le chômage», la cérémonie avait pour objectif d’accroître la visibilité des fonds nationaux de financement du ministère en charge de la jeunesse, à rapprocher les fonds de leurs promoteurs à travers des panels, à présenter les réalisations des fonds nationaux à travers les produits des promoteurs de la région. Le 1e adjoint au maire de Manga, Joseph Tondé a dit que la tenue des journées portes-ouvertes vient à point nommé. Car, elle permettra à ces structures de communier avec les promoteurs de la localité, de recueillir leurs impressions, leurs préoccupations, afin de redoubler d’efforts pour multiplier les initiatives en vue d’améliorer leurs performances. Le parrain de la journée, le ministre de l’Eau et de l’Assainissement, représenté par son conseiller technique, Amidou Savadogo, a traduit le profond intérêt et soutien du parrain aux nombreuses initiatives développées par le ministère en charge de la jeunesse dans le cadre de la recherche de réponses appropriées à la problématique de l’emploi et de l’insertion socio-professionnelle des jeunes aux organisateurs. Selon lui, le chômage constitue une préoccupation majeure qui interpelle, au-delà des gouvernants, la nation entière. «Vous pourrez contribuer véritablement au développement socioéconomique de votre ville, voire du pays, si vous saisissez l’heureuse opportunité qui vous est offerte», a souligné le représentant du parrain, Amidou Savadogo. Le ministre en charge de la jeunesse, Jean Claude Bouda, a estimé que tous ceux qui manifestent un grand intérêt à la question du financement des activités génératrices d’emplois, de richesses et de formation professionnelle continue et d’apprentissage rehaussent l’éclat de la cérémonie. Selon lui, l’organisation des journées portes-ouvertes participe à informer, à inviter les citoyens à s’intéresser à l’action du gouvernement en matière de lutte contre le chômage à travers les fonds nationaux de financement de son département. Pour lui, ces structures de financement, le Fonds d’appui à la promotion de l’emploi (FAPE), le Fonds d’appui au secteur informel (FASI), le Fonds d’appui aux initiatives des jeunes (FAIJ) et le Fonds d’appui à la formation professionnelle et à l’apprentissage (FAFPA), sont toujours peu ou mal connues des citoyens, notamment les jeunes qui continuent de s’interroger sur leurs performances. «Cette journée permettra de déballer les acquis, les insuffisances et les difficultés que rencontrent les fonds dans la mise en œuvre de leurs activités. Aussi, cet évènement sera marqué par des expositions des produits des promoteurs, des sensibilisations et des témoignages de quelques bénéficiaires», a noté le ministre en charge de la jeunesse. A l’entendre les missions des fonds sont grandes et les attentes des populations sont énormes. «Nous devrions prendre de nouvelles initiatives pour mettre en œuvre des actions novatrices à même d’apporter des solutions durables aux préoccupations de nos populations, source de création de richesse», a confié le ministre Bouda.
Des opportunités pour les jeunes
Il attend qu’à la sortie de la journée la population du Centre-Sud et la jeunesse en particulier soient davantage outillées et mieux sensibilisées aux missions et les avantages que leur offrent ces structures. La ministre de l’Economie, des Finances et du développement, Rosine Sory, a soutenu que c’est une bonne initiative qui permet de montrer qu’effectivement, il y a des efforts qui sont consentis par le gouvernement pour offrir des opportunités aux jeunes. Selon elle, le PNDES soumis aux partenaires prévoit en moyenne par an, 50 mille emplois productifs. Ce qui suppose que ces emplois productifs doivent profiter à la jeunesse. Elle a également encouragé les jeunes qui seront bénéficiaires des différents appuis afin qu’ils puissent en faire un très bon usage. «Les chèques qui ont été remis ont une profonde signification, il faudrait que les jeunes porteurs de projet puissent employer d’autres jeunes afin qu’il ait un effet de duplicateur», a rappelé Mme Sory. Fatimata Ouédraogo, bénéficiaire d’un chèque 1 900 000 francs CFA évoluant dans le domaine de l’embouche bovine a remercié. La donatrice. Elle s’est dit contente du don reçu. Selon elle, cet argent va lui permettre d’agrandir le nombre de têtes de ses bœufs, voire lui permettre d’engager certains jeunes sans-emploi dans son projet.
Antoine AKOANDAMBOU
akoantony@yahoo.fr