Lutte contre le grand banditisme au Burkina : 64 réseaux démantelés en 2016

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Publié le mercredi 4 janvier 2017 | aOuaga.com

© L’Express du Faso par Evrard Ouédraogo
Sécurité intérieure, décentralisation : le ministre Simon Compaoré fait son bilan
Mercredi 4 janvier 2017. Ouagadougou. Le ministre de l`Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité intérieure, Simon Compaoré, a animé une conférence de presse pour faire le bilan de l`année 2016 dans ses domaines de compétence

Le ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité intérieure, Simon Compaoré, a animé une conférence de presse le 4 janvier 2017 à Ouagadougou. Le bilan de l’année écoulée et les perspectives de la nouvelle année ont constitué l’ossature de la rencontre avec les hommes et femmes de médias/

Le ministre Simon Compaoré a fait le bilan dans les domaines de l’administration du territoire, de la décentralisation, de la sécurité intérieure et de la protection civile. Concernant ce dernier domaine, le ministre a laissé entendre, par exemple, que 64 réseaux de délinquants présumés ont été démantelés en 2016 au Burkina dans le cadre de la lutte contre le grand banditisme. 286 armes à feu ont également été saisies. Le ministre Compaoré, très attendu sur la question du terrorisme, a annoncé l’organisation d’une rencontre spéciale y relative la semaine prochaine à Ouagadougou pour en parler de long en large. Il a aussi annoncé, au titre des perspectives de 2017, la tenue d’un forum national sur la sécurité et l’élaboration d’une stratégie nationale de lutte contre le terrorisme.
Dans les autres domaines de compétence du ministère, les perspectives ont pour noms élaboration de la charte de la décentralisation, adoption d’un projet de loi sur les libertés religieuses, accroissement du nombre d’agents des forces de sécurité aux frontières, réalisation d’une étude sur la perception de la sûreté par les citoyens, etc.
Le ministre d’Etat Simon Compaoré a fait cas des difficultés rencontrées dans l’exécution de sa lettre de mission en 2016. Il s’agit, par exemple, de l’insuffisance des moyens financiers, matériels et humains, de la fragilisation des actions sur le terrain par les attaques terroristes.
Dans la partie réponses aux questions, le ministre a laissé entendre que les cinq communes du Burkina et l’arrondissement 4 de Ouaga qui n’ont pas encore élu leurs conseils municipaux seront dissous et placés sous délégations spéciales en attendant l’organisation d’élections partielles. Des missions de bons offices seront entreprises, dans un premier temps, dans les conseils municipaux éprouvant des difficultés de fonctionnement du fait de blocages liés à des agissements politiciens, selon Simon Compaoré.

Séni DABO