« Le gouvernement gagnerait à réexaminer avec discernement la question de la réintégration des membres de l’ex-RSP dans le service opérationnel de l’armée, en procédant aux évaluations et aux réaffectations qu’il jugera opportunes. » C’est la proposition de l’ex-parti au pouvoir contre le terrorisme au Burkina Faso. Cette proposition du Congrès pour la démocratie et le progrès a pour fondement la dispersion des éléments qui constituaient l’ex-régiment de sécurité présidentielle. Après le putsch contre la transition et la dissolution de l’ex-garde présidentielle, tous les officiers et soldats ont été réaffectés dans d’autres garnisons du pays, hormis ceux qui sont incarcérés à la maison d’arrêt et de correction des armées. Mais pour certains spécialistes des questions militaires, le RSP était plus une force de dissuasion.
Ce régiment, comme l’explique un militaire, avait en son sein un groupement d’intervention antiterroriste. Mais il était composé de fantassins, des commandos aguerris aux différentes techniques de combat. « La différence est que les soldats du RSP passaient plus de temps dans les formations de type commando », souligne l’interlocuteur de RFI.
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