Sao Tomé-et-Principe s’est tourné vers Pékin fin décembre. Seuls le Burkina Faso et le Swaziland continuent de reconnaitre la République de Chine. Retour sur un jeu de go diplomatique.
L’année 2017 sera tendue pour Taïwan. La présidente Tsai Ing-wen a demandé au ministère des affaires étrangères de revoir tous les programmes d’aides suite à la défection surprise de Sao Tomé et Principe le 21 décembre.
« Il nous reste vingt et un alliés, nous devons les choyer », a déclaré la présidente taïwanaise.
Plusieurs réunions de crise ont eu lieu ces derniers jours et les diplomates taïwanais se démènent pour sauver les positions en Afrique où Taipei se trouve fragilisé.
Le dernier pays à avoir changé de camp était la Gambie, qui avait rompu avec Taiwan en 2013, mais ne fut reconnue par la Chine communiste qu’en mars dernier. Pékin ayant pris soin à l’époque de ménager le président taïwanais Ma Ying-jeou.
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